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Projet Stratégique Associatif de l'ADSEA29

Chronologie des droits de l'enfant

 

A travers les différents textes de lois et de règlements, la position sociale de l'enfant a considérablement changé. Objet de la puissance paternelle, cet enfant est devenu un sujet à part entière et l’autorité parentale désormais acquise à égalité par les deux parents est devenue « un ensemble de droits et de devoirs ayant  pour finalité l’intérêt de l’enfant ».
Les politiques sociales ont aussi participé à cette évolution du statut de l’enfant par une meilleure prise en charge des situations diverses qui peuvent contrer son développement : handicap, maltraitance familiale, situations de délinquance. Les dispositifs sont passés d’un objectif premier de protection vers celui de la prévention.

 

Pour une lecture plus aisée, les dispositifs seront cités selon le cadre dans lequel ils s’appliquent.

 

Le cadre familial :

  • Loi du 27 juillet 1889 inscrivant la déchéance parentale pour maltraitance grave (enquêtes sociales et surveillance des familles)
  • Code la famille Décret-loi du 30 octobre 1935 qui supprime le droit de correction paternelle
  • Loi n° 64-1230 du 14 décembre 1964 relative à la tutelle et à l'émancipation
  • Loi du 11 juillet 1966 : réforme de l’adoption
  • Loi du 4 juin 1970 relative à l'abolition de la puissance paternelle et à l'instauration de l'autorité parentale: « l'enfant à tout âge doit honneur et respect à ses père et mère » art.371 du code civil
  • Loi du 3 janvier 1972 : égalité de droits et de devoirs entre tous les enfants quelle que soit leur filiation légitime ou naturelle
  • Loi du 22 décembre 1976 élargit le champ de l’adoption
  • Loi du 23 décembre 1985 le père n’est plus seul chef de famille
  • Loi n° 87-570 du 22 juillet 1987 dite Loi « MALHURET » : l'exercice de l'autorité parentale peut être conjoint après le divorce. Une simple déclaration au juge des tutelles suffit aux parents non mariés pour exercer en commun l'autorité parentale
  • Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 ratifiée par la France par une loi du 2 juillet 1990. Ce texte contraint la législation interne : la parole de l’enfant capable de discernement est désormais la règle (art.388-1 du code civil)
  • Loi du 8 janvier 1993 relative à l'état civil, à la famille et aux droits de l'enfant( parole de l’enfant reconnue) institue le juge aux affaires familiales
  • Loi du 5 juillet 1996 relative à l'adoption substitue de manière symbolique le « retrait » de l'autorité parentale à la « déchéance » de l'autorité parentale
  • 25 janvier 1996 : Convention européenne sur l'exercice des droits de l'enfant
  • Loi du 30 décembre 1996 : principe de maintien des relations entre frères et sœurs en cas de placement
  • Loi du 22 janvier 2002 : instauration du Comité National d’Accès aux Origines
  • Loi du 4 mars 2002 rénovant l’autorité parentale, l’inscrivant dans une fonction. Selon sa maturité, l’enfant doit pouvoir donner son avis sur les décisions le concernant, élargissement des compétences du juge des affaires familiales
  • Loi du 5 juillet 2005 applicable au 1 juillet 2006 : réforme des filiations. On ne fait plus référence à l’enfant  « légitime » ou « naturel »
  • Loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances
  • Loi du 4 avril 2006 relative aux violences familiales
  • Loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants
  • Loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire

Dispositifs de politiques sociales et sanitaires :

  • Loi du 22 mars 1841 : réglemente le travail des enfants de 8 à 16 ans
  • Loi du 23 décembre 1874 dite Loi ROUSSEL : relative à la surveillance sanitaire des enfants de moins de 2 ans en nourrice, loi de protection maternelle et infantile
  • Loi du 6 mars 1882 : article 4 : « L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes de 6 ans révolus à 13 ans révolus »
  • Loi du 28 mars 1882 sur l'obligation de l'enseignement primaire pour les aveugles, les sourds, les arriérés… des deux sexes
  • Loi du 19 avril 1898 renforçant la Loi de 1889 : donne au juge le pouvoir de placer les enfants lorsqu’il y a maltraitance parentale
  • Loi du 15 avril 1909 : crée les « classes de perfectionnement » pour accueil des enfants dits « arriérés »
  • Ordonnance du 2 novembre 1945 a institué les missions de base de la PMI .Ce service sera réorganisée et ses missions élargies par loi du 18 décembre 1989
  • Ordonnance du 23 décembre 1958 : organisant la protection de l'enfance en danger et notamment l'assistance éducative (modifiée en 1970), le juge des enfants est le juge de l’enfant en danger (art.375 du code civil)
  • Loi du 30 juillet 1964 déconcentre les services sanitaires et sociaux en instituant les DDASS
  • Loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées
  • Loi n° 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociale
  • Mai 1980 : Rapport BIANCO-LAMY « l'aide à l'enfance demain
  • Circulaires n° 82-2 et 82-048 relatives à la mise en œuvre d'une politique d'intégration en faveur des enfants et adolescents
  • Loi du 2 mars 1982 : les collectivités locales dont le département sont désormais des collectivités décentralisées
  • Loi du 22 juillet 1983 inscrit l’aide sociale en compétence départementale
  • Circulaire n° 83-4 du 29 janvier 1983 relative à la mise en place de plans d'action en vue de l'intégration des enfants
  • Loi du 6 juin 1984 : droits des familles dans leurs rapports avec l’aide sociale à l’enfance
  • Loi du 6 janvier 1986 « loi particulière » confirme les droits des usagers et le rôle du service de l’aide sociale à l’enfance
  • Les décrets du 27 octobre 1989 : rénovent les annexes XXIV, bis, ter, quater, quinquies relatives aux conditions techniques d'autorisation des établissements et services prenant en charge des enfants et adolescents handicapés
  • Loi du 10 juillet 1989 le Président du Conseil Général est le coordonnateur des signalements d’enfants maltraités ou supposés l’être. Le 119 est institué : numéro vert
  • Circulaire du 18 novembre 1991 institue les CLIS
  • Loi du 9 juillet 1988 relative à la lutte contre les exclusions
  • Loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs. Enregistrement audio-visuel des mineurs victimes. Injonction de soins pour délinquants sexuels
  • Loi du 6 mars 2000 institue un Défenseur des Droits de l’Enfant
  • Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale
  • Décret du 15 mars 2002 : accès direct des familles à leur dossier d’assistance éducative
  • Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et la citoyenneté des personnes handicapées : principe d’accessibilité, de compensation du handicap. La citoyenneté suppose l’intégration des personnes dans les cadres scolaire et professionnel
  • Loi du 5 mars 2007 (2007-293) relative à la protection de l’enfant : le président du conseil général est le chef de file de la protection de l’enfant. La prévention est désormais inscrite en priorité : la PMI est sous l’autorité du Président du conseil général, et le service de l’aide sociale à l’enfance doit intervenir en priorité par contrat avec la famille, le juge des enfants n’est saisi qu’en subsidiarité. Mise en place d’une cellule départementale de recueil, de traitement et d’information des indices préoccupants Les moyens mis en œuvre (aides financière, budgétaire, éducative…) doivent être adaptés à la diversité des situations rencontrées afin de répondre aux mieux aux besoins des usagers : enfant et sa famille
  • Arrêté du 2 février 2011 portant création de la mesure judiciaire d'investigation éducative
  • Loi organique n° 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits
  • Loi n° 2011-334 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits

Le mineur délinquant :

 
  • Loi du 22 juillet 1912 :
    • Chambre spéciale des mineurs pour les enfants de moins  de 13 ans
    • Tribunal pour enfants de 13 à 18 ans
    • Enquêtes sociales obligatoires
    • Extension de la liberté surveillée
  • Ordonnance du 2 février 1945 créant la fonction de juge des enfants au pénal, inscrit le principe que « l’éducatif doit primer sur le répressif » pour les mineurs en situation de délinquance. Spécialisation des magistrats et exceptions de procédure prenant en compte l’excuse de minorité
  • Loi du 30 décembre 1987 portant réforme de la détention provisoire des mineurs
  • Loi du 1 juillet 1996 crée les CEF, institue la comparution à délai rapproché, la césure
  • Loi du 15 juin 2000 : présomption d’innocence, enregistrement audio-visuel des mineurs
  • Loi du 9 septembre 2002 : rétention judiciaire pour les 10-13 ans, création des centres éducatifs fermés, mise en place de sanctions éducatives
  • Loi du 4 mars 2004 : aggravation des peines pour infractions commises en bandes organisées
  • Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance
  • Loi du 10 août 2007 sur la récidive prévoit le prononcé de peine plancher pour les adultes et les mineurs
  • 2008 : rapport Varinard et projet de réforme de l’ordonnance 45
  • Loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI 2)

 

ANESM  Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux

Mettre en oeuvre l’évaluation

Créée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2007, l’Anesm est née de la volonté des pouvoirs publics d’accompagner les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) dans la mise en œuvre de l’évaluation interne et externe, instituée par la loi du 2 janvier 2002.

Installée en mai 2007, l’Agence a succédé au Conseil national de l’évaluation sociale et médico-sociale.

Son directeur, Didier Charlanne, nommé par décret du Président de la République, assure la gestion du groupement d’intérêt public en s’appuyant sur des instances plurielles.

Martine Pelleau, Ronan ROUE
Formateurs juristes à l'ITES

L'historique de l'association : de 1937 à nos jours

Les étapes du développement de La Sauvegarde de l'enfance... ou le passage du seul bénévolat au professionnalisme

Les Etapes :

1937

Monsieur MAGNAN de BORNIER réunit quelques personnes qui décident la création de la Société pour la Protection de l'Enfance délaissée et délinquante (à QUIMPER, le 17 décembre).

1938

Monsieur LE CALLOC'H décide la création d'une société à BREST ayant la même vocation.

1950

Nouvelle appellation « Sauvegarde de 1'Enfance et de l'Adolescence »
17 Comités du Service Social.
1952 6 Assistantes Sociales
1960 L'ensemble du Service est intégré au Service Public (Direction de la population). La Sauvegarde a failli disparaître...
1961 Décision de poursuite de 1'action en créant des établissements spécialisés. Embauche de Monsieur Alexandre TANGUY à Direction Administrative de 1'Association.
1962 Acquisition de Kervouigen à Quimper pour installation d'un foyer éducatif. Monsieur Guénolé CALVEZ en est nommé Directeur.
1966 Ouverture du CMPP (Centre Médico-Psycho Pédagogique) avec Monsieur Georges MALO et Madame le Docteur DECHOSAL.
1968 Création du SOAE (Service d'Orientation et d'Action Educative) à Quimper avec Monsieur MONTAUFRAY
1969 20 salariés
Création de 1'école d'éducateurs qui devient ITES (Institut pour le Travail Educatif et Social) en 1984 avec Monsieur Maurice MORLET.
1970 Premier règlement intérieur de la Sauvegarde.
1971 Transfert du Siège Social de Quimper à Brest
1973 L'Inspection du Travail préconise un Comité d'Entreprise par Etablissement.
1974 Création du SAE (Service d'Action Educative) avec Monsieur Jacques LE BRETON.
1976 Première acquisition d'un ordinateur de bureau.
Monsieur Guénolé CALVEZ est nommé Directeur Général de la Sauvegarde.
Création du Loc'h avec Monsieur Roger LE BOHEC
142 salariés
1977 Participation des Etablissements au frais du Siège.
1979 Création de l'EMT (Externat Médico-Educatif) avec Monsieur Bernard SZCZEPANIAK qui devient IRP (Institut de Rééducation Psychopédagogique et de psychothérapie) en 1993
1981 Création du GAVA (Groupe d'Adaptation à la Vie Active) qui devient REPIS (Réseau Educatif pour l'Insertion Sociale) en 1990 avec Monsieur Marcel BOULIC.
1983 Création du SEMO (Service Educatif en Milieu Ouvert) (à partir du SAE) avec Monsieur Dominig MEVEL.
1987 Création antenne « Ecoute Jeunes » qui devient Service de Prévention des Toxicomanies en 1992 avec Monsieur Ronan MORVEZEN
1990 Mise en place de « l'alternative à l'incarcération » au REPIS.
1992 Création du CAFP (Centre d'Adaptation et de Formation Professionnelle) ( avec Monsieur Marcel BOULIC et fermeture de Kervouigen.
Création d' Ar Spi.
1995 Fermeture du Loc/h
1996 Nouveaux locaux pour le siège social et la Direction Générale (rue de Maupertuis à Brest)
Construction du Centre de Documentation de l'ITES.
Extension du service de prévention des Toxicomanies sur le nord-finistère
1997 200 salariés.
Extension de l'activité de l'IRP aux adolescents et installation d'une antenne route de Quimper à Brest
1998 Installation d'une antenne du SAE dans l'ancien siège de la Sauvegarde
Réseaux d'accueil REPIS-SEMO,
Extension Ar Spi.
1999 Nouveaux locaux pour le SEMO (rue Alexis Clairaut à Brest)
2000 225 salariés
Création du Dispositif d'Accueil Diversifié (DAD) à Quimper
Extension de l'activité du CAFP
2001 Nouveaux locaux pour le REPIS (rue Pierre Mocaër à Quimper) et le C.M.P.P. (rue St.Jacques à Brest).
Extension des activités d'AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) pour le SAE et le SOAE
2002 Création du SESSAD (Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile) annexé à l'IRP
Extension de l'ITES sur un second site à Kergaradec-Guipavas
Fermeture des services Enquêtes Sociales pour le SAE et le SOAE
2003 Extension du REPIS sur Carhaix
2004 Ouverture de nouveaux locaux pour le SAE à Morlaix.
Recherche de locaux supplémentaires pour le SOAE à Quimper.
Expérimentation en cours du PEAD (Placement Educatif A Domicile) dans le cadre du REPIS.
2009 Création du DEMOS (Dispositif Educatif de Milieu Ouvert de la Sauvegarde). Anciennement SAE (Service d'Action Educative) et SOAE (Service d'Orientation et d'Action Educative).
2009 Création de la Maison des parents, quartier de recouvrance à Brest.
2010 Nouveaux locaux pour l'ITES (Institut pour le Travail Educatif et Social).
2012 Création du SAFA (Service d'Accompagnement pour les Familles et les Adolescents).
2013 Fermeture du Service de prévention des toxicomanies et des conduites à risques.
2014 Fermeture du service En avant toute.
2014 Extension de 8 places de l'ITEP Jean-Louis Etienne pour création du Service de suite de 15 places.
2015 Ty Ar Gwenan intègre La Sauvegarde
2016 Démarrage des travaux de ce qui deviendra le grand ensemble "La Sauvegarde"
2017 Juillet 2019 : Livraison du nouvel immeuble "La Sauvegarde" regroupant le SESSAD et service de suite de l'ITEP Jean-Louis Etienne, le SAFA Brest, le DEMOS Brest et le siège social et la direction générale.
2018 Suite au départ de M. Thierry Tichit, regroupement sous une même direction du REPIS DAD et TROIS (ex CAFP) - Directeur : M. Xavier Velly.
2018 Rattachement de La Maison des parents au DEMOS.
2019 Ouverture du Service Pour les Mineurs Non Accompagnés (MNA)


Les Présidents successifs de la Sauvegarde

Depuis 1937, date de création de l'ADSEA29, 10 hommes et femmes ont assuré successivement la fonction de Président de la Sauvegarde du Finistère. Il s'agit de :
Monsieur BROUARD de 1937 à 1939
Monsieur LAGRIFFE de 1939 à 1958
Monsieur COULM de 1958 à 1975
Monsieur TANNEAU de 1975 à 1977
Madame BENOISTON de 1977 à 1978
Monsieur François COAT de 1978 à 1991
Madame Claudine PERON de 1991 à 1997
Monsieur Pol VIEL de 1997 à 2002
Monsieur Jacques OHREL de 2002 à 2006
Monsieur Pierre COCQUEBERT de 2006 à 2011
Monsieur Roger ABALAIN de 2011 à 2019
Madame Patricia ADAM depuis 2019

 

Les Directeurs/trices Généraux/ales successifs/ves de La Sauvegarde

Monsieur Alexandre TANGUY de 1961 à 1976
Monsieur Guénolé CALVEZ de 1976 à 1991
Monsieur Thierry MICHEL de 1991 à 1995
Monsieur Dominique ODOT de 1996 à 2007
Monsieur Emmanuel FAYEMI de 2007 à 2019
Madame Sylvie ROGEL depuis 2019
Monsieur Frédéric CANEVET-JEZEQUEL depuis 2023

 

La Sauvegarde de l'Enfance soutient depuis sa création des valeurs qu'elle entend mettre en application dans toutes les actions qu'elle entreprend en faveur des ENFANTS, des ADOLESCENTS et des jeunes ADULTES qui lui sont confiés, parce que les mineurs et les jeunes majeurs qui lui sont confiés sont fragiles et en péril.

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2.1- La charte associative (document PDF)

La Sauvegarde est une association «d'action sociale» qui contribue au maintien et au développement de la cohésion sociale.
Les projets associatifs s'élaborent démocratiquement en dehors de toute pression politique, religieuse ou autre.
Les associés sont des citoyens responsables qui s'engagent à militer pour :

  • le respect de la dignité de toute personne.

  • le refus de toutes les formes d'exclusion.

  • l'accès pour tous aux droits fondamentaux: logement, santé, éducation, formation et culture.

  • la protection de l'enfance.

L'association, ses associés et toute personne concourant à la réalisation de ses objectifs, sont au service de l'usager qui, lui, est au centre de leurs projets et actions. L'usager est un enfant, un adolescent, un jeune adulte, un adulte ou toute une famille.

 

NOS VALEURS ET NOS CONVICTIONS

nosvaleurs-3Notre association se reconnaît dans les valeurs fondamentales contenues dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dans la Convention internationale des droits de l'Enfant et dans la Convention européenne. L'exercice des droits individuels est garanti à toute personne prise en charge dans nos établissements et services.
Les associés refusent toute discrimination ethnique, religieuse et idéologique. Ce refus de discrimination exige une attitude de tolérance et d'ouverture dans le droit à la différence pour chaque personne et dans le respect de ses origines et de sa culture.
Les associés ont une attitude de solidarité et de fraternité à l'égard des personnes en difficulté. Cette attention ne traduit pas seulement un souci de justice sociale mais une capacité à comprendre les personnes, à analyser les situations et à promouvoir des aides adaptées.
Les associés reconnaissent que l'environnement influe sur le comportement des hommes mais refusent d'admettre que misère et violence sont des fatalités.
La liberté de l'être humain peut se traduire dans ses potentialités de changement et d'évolution.
L'association tend à privilégier l'éducatif par rapport au répressif, même si elle en reconnaît la nécessité dans certains cas.

 
NOS ENGAGEMENTS ENVERS LA PERSONNE ACCOMPAGNEE

nosvaleurs-4La personne accompagnée peut présenter des difficultés affective, éducative, psychologique, économique, d'insertion sociale voire se trouver dans des situations dangereuses.
La prise en charge peut être volontaire ou momentanément imposée.
La personne accompagnée a droit à un accueil, une écoute, un accompagnement, un suivi, une aide.
Elle est acceptée dans sa globalité et son histoire.
La Sauvegarde s'engage à favoriser son développement, son autonomie ou son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins, respectant son consentement éclairé qui doit être systématiquement recherché lorsque la personne est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.
Les parents ont leur place dans le projet et la réalisation du plan d'aide envisagés pour leur enfant.

 

NOTRE VOLONTÉ ASSOCIATIVE

  • Exercer une fonction de vigie sur l'évolution des besoins sociaux en vue d'une recherche permanente de solutions.

  • Être une force de proposition, d'interpellation des pouvoirs publics et de sensibilisation de l'opinion publique.

  • Rechercher de nouvelles compétences auprès de bénévoles dans le respect de la charte.

  • Développer le travail en réseau en participant à des actions dans des dispositifs locaux, départementaux, régionaux et nationaux avec d'autres partenaires partageant nos valeurs et nos engagements.

Les membres de l'association s'engagent à respecter cette charte et à y faire référence dans tous les actes de la vie associative. Ils contribuent à la diffusion des valeurs et convictions contenues dans cette charte et au développement, de l'association par l'adhésion de nouveaux associés.