Enfance – Des mesures pour mieux protéger


http://www.adsea29.org/blogv2/wp-content/uploads/2022/10/France-3-Bretagne-DEMOS-Présentation-milieu-ouvert-Sauvegarde-1.mp4 Extrait tiré du JT 19/20 sur France 3 Bretagne du lundi 26 septembre 2022 Vous pouvez aussi retrouver l’extrait de l’émission en replay sur France3 Bretagne : l’extrait se situe dans l’intervalle 00:12:08 à 00:14:16...

« On essaie d’éviter que les enfants soient placés » : à Morlaix, Demos accompagne jeunes et parents


Ouest-France Sarah HUMBERT. Publié le 04/10/2022 à 07h06 ​Ils sont là pour protéger les enfants. À Morlaix et autour, il existe deux services de protection de l’enfance. Reportage au sein de Demos (Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde). Ils sont l’un des maillons d’une grande chaîne, qui vise à protéger les enfants. À Morlaix, Demos (Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde), organisait, vendredi 30 septembre 2022, des portes ouvertes. À quoi sert ce dispositif ? Comment il fonctionne ? Pourquoi il existe ? On vous explique. Qu’est-ce que c’est, Demos ? Demos est un Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde, présent à Morlaix (Finistère). « C’est un dispositif qui intervient sur décisions du juge des enfants », explique Laurent Joué, responsable dans la structure. Dans le cas de problème constaté au sein d’une famille, Demos et les travailleurs sociaux sont donc sollicités, pour « vérifier et accompagner les compétences parentales ». Les enfants restent chez eux, avec leur famille, mais bénéficient d’un suivi. Comment ça se passe, concrètement ? À Morlaix, Demos assure par exemple la mise en place des AEMO, soit des« Actions éducatives en milieu ouvert, pour laquelle des travailleurs sociaux rencontrent les enfants et les familles toutes les trois semaines environ », poursuit le responsable. Il ajoute : « Plusieurs décisions sont possibles. » L’adaptation est en effet l’un des maîtres mots de ce milieu. « On intervient beaucoup à domicile, parfois à l’extérieur. On organise aussi des sorties, avec les enfants du service », explique Aurélie, éducatrice spécialisée. En moyenne, pour les AEMO dans le secteur couvert par Demos à Morlaix, chaque travailleur accompagne 28 enfants. C’est beaucoup. « On pourrait faire mieux, si on avait davantage de moyens », souffle le responsable. Quelles sont les problématiques des familles qui ont besoin d’un suivi ?...

Protection de l’enfance : des pros bien décidés à revoir leur image


Nouvelle étape pour les services de la protection de l’enfance, qui souhaitent communiquer davantage auprès du grand public, comme ici avec l’équipe du Safa de Morlaix entourée de la juge des enfants qui a ouvert ses portes vendredi 30 septembre. (Le Télégramme/Cécile Renouard) Demos et Safa, deux services de protection de l’enfance actifs jusqu’à Carhaix ont ouvert leurs portes, vendredi, à Morlaix. « Nous sommes là pour les enfants et pour soutenir les familles », assurent-ils. Ils l’admettent volontiers. Les services de protection de l’enfance font peur. Ou ont fait peur longtemps. Une image présente pour certains, dépassée pour d’autres mais qui a longtemps été associée à l’étiquette de « mauvais parents » ou encore de « retrait d’enfant ».« Mais, au contraire, nous sommes là pour les enfants et pour soutenir les familles. Un placement est en réalité très rare, corrige Stéphanie Guillemet, directrice adjointe du Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde (Demos), créé en 2009 et situé à Morlaix et du Service d’accompagnement des familles et des adolescents (Safa), installés depuis 2012 à Saint-Martin-des-Champs, deux gros services de protection de l’enfance (*). Et la professionnelle d’ajouter : « Dans le contexte actuel, avec une précarité grandissante, et des isolements plus nombreux, c’est très important que les familles sachent que nous sommes là aussi si elles sentent (elles-mêmes) avoir besoin d’aide. » 580 dossiers gérés par la juge des enfants Ce vendredi 30 septembre 2022, l’image, qui entoure les services de la protection de l’enfance, est adoucie par ces premières portes ouvertes. Il y a là des visages humains, souriants, tout le staff, composé d’éducateurs, de psychologues, de technicienne d’intervention sociale et familiale notamment, de direction et même de la juge des enfants en charge du secteur, Stéphanie Le Bouffos, qui gère « 580 dossiers sur le secteur de Morlaix, Landivisiau et Carhaix »....

À Brest, le Demos et le Safa agissent pour la protection de l’enfance et des familles


Le Télégramme – Edition numérique du mardi 4 octobre 2022 Les services de Safa et Demos, de la Sauvegarde, à Brest, accueillent et accompagnent au quotidien des familles et leurs enfants en proie à des difficultés sociales. Les deux structures ouvraient leurs portes, vendredi 30 septembre. Le dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde (Demos) de Brest a pour mission la protection de l’enfance et de l’adolescence. Il propose, rue Maupertuis à Brest, un accueil et une écoute de qualité, un diagnostic familial, social et un accompagnement éducatif dans l’intérêt de l’enfant, la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, le soutien des compétences parentales, le respect des personnes. « Le service s’adresse à des jeunes de 0 à 18 ans ainsi qu’à leur famille, dans une volonté de comprendre les difficultés et de valoriser les compétences. À la demande des cinq magistrats pour enfants du département, le service assure des mesures judiciaires d’investigation éducative (MJE) et d’assistance éducative en milieu ouvert (AEMO) », expliquent Marc Maurin et Solène Quinquis, responsables de service, lors de la journée portes ouvertes, vendredi 30 septembre 2022. À lire sur le sujet Dans le Finistère, plus de 11 M€ en faveur de la protection des enfants Suivi éducatif adapté Le Service d’accompagnement des familles et des adolescents (Safa) est ouvert depuis le 3 septembre 2012. Il propose, afin de soutenir les familles, de mettre en œuvre des mesures d’assistance éducative en milieu ouvert, dont l’objectif est d’adapter le suivi éducatif à chaque situation rencontrée. Sur décision du juge des enfants, le service accompagne, à partir de leur domicile, les enfants et les adolescents dans la prise en compte de leurs besoins fondamentaux. Il offre aux parents un soutien pour assumer leur rôle d’éducation et de protection auprès de leurs enfants. « Les différentes mises en...

Lesneven. Ty Ar Gwenan a à cœur de garder du lien


Article Ouest-France – Publié le 28/09/2022/20h24 – Journal numérique Dimanche 25 septembre 2022, un air de fête a soufflé dans la cour de Ty Ar Gwenan, maison d’enfants à caractère social de l’association la Sauvegarde de l’enfance. Près de 40 anciens jeunes accueillis dans la structure ont répondu à l’invitation des éducateurs. « Entre les anciens jeunes, venus accompagnés de leurs conjoints et enfants, les éducateurs actuels et retraités, et les adolescents hébergés aujourd’hui, une soixantaine de personnes se sont réunies autour d’un barbecue. L’occasion de se remémorer des anecdotes et souvenirs datant pour certains de plus de 25 ans », se félicitent Aurélie Martin, Gwen Le Vourc’h et Valérie Crenn, trois éducatrices du centre. La dernière édition a eu lieu en juin 2019. Si elle devait être réitérée en 2021, la pandémie avait mis à mal le projet. « C’est un pur bonheur de revoir tous ces sourires et de recueillir leurs témoignages. On découvre le parcours de vie des uns et des autres depuis leur passage à Ty Ar Gwenan », s’enthousiasme Muriel Coïc, la responsable de service. Thèse en sociologie Camille Roudaut, qui prépare une thèse en sociologie sur les relations entre les anciens enfants placés et les professionnels qui les ont accompagnés, a échangé avec tous les participants, dimanche 25 septembre 2022, dans l’après-midi. « Ces retrouvailles sont importantes car on retrouve nos anciens éducateurs et les jeunes avec qui on a partagé des moments forts de notre vie », confie Jennifer. Les filles et garçons hébergés au foyer en ce moment ont été impressionnés de voir autant d‘agitation et de bonne humeur dans leur jardin. « Mais qu’est-ce qu’ils vous aiment ! » s’est exclamée une jeune. La journée ensoleillée à tout point de vue s‘est terminée en se promettant de se retrouver à nouveau dans...

«Chez moi, je ne faisais que des bêtises»: en séjour de rupture au Maroc, des ados français se reconstruisent


Source : Slate.fr – Parents & enfants / Monde «Incasable»: c’est le mot qu’on entend parfois pour désigner ces adolescents pour qui tout a été tenté. De ces jeunes qui naviguent de foyers en familles d’accueil, quand ils ne sont pas en fugue. La plupart sont déscolarisés, certains bataillent avec leurs addictions, d’autres ont déjà effectué plusieurs séjours en hôpitaux psychiatriques. «Ils ont 15 ou 16 ans, et on leur fait déjà comprendre qu’il n’y a de place pour eux nulle part», se désole Xavier Velly, directeur du Dispositif d’accueil diversifié (DAD) de l’association Sauvegarde de l’enfance du Finistère (ADSEA 29). Ces ados pour lesquels l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ne parvient pas à trouver de structure ou de famille d’accueil adaptée seraient environ 6.000 en France, selon l’association Oser. Cela représente 2% des enfants suivis par les services de protection de l’enfance des conseils départementaux. Pour ces jeunes, le risque que ces grandes difficultés sociales ouvrent la porte à la délinquance demeure important. Certains sont déjà suivis par des juges des enfants pour des délits. Xavier Velly et son équipe tentent d’ouvrir une nouvelle voie pour aider ces adolescents à reprendre pied. Une voie qui tient en trois mots: séjour de rupture. Couper les liens Ces séjours nés dans les années 1990 reposent sur un postulat: parfois, il est nécessaire de couper brutalement tous les liens, de partir loin pour prendre le temps de réfléchir et de se retrouver. Les raisons de leur fuite sont variées: une dette liée au trafic de drogue, un réseau de prostitution qui les surveille, de mauvaises fréquentations qui les rattrapent dès qu’ils tentent de s’en sortir. L’équipe du DAD, basée à Quimper, organise pour eux des séjours de rupture, sur la base du volontariat. Une vingtaine de jeunes partent chaque année pour des séjours...