En cette rentrée 2023, ce sont pas moins de 2 500 étudiants en formation continue ou initiale qui sont inscrits à l’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES), institut de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas. « Les formations sont réparties en différents pôles, qui comptent cinquante salariés permanents et environs 500 intervenants extérieurs », indique Hélène Guillamot, la directrice. L’établissement propose des formations initiales longues de deux à trois ans, au sein desquelles 360 jeunes sont inscrits. Ce sont les formations de moniteur éducateur, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants ou encore d’assistant de service social. « Pour ces diplômes, nous avons un taux de plus de 90 % de réussite, et nos jeunes diplômés sont déjà en poste », se félicite la directrice. Formation aux troubles du spectre autistique Du côté de la formation continue, l’ltes propose des validations des acquis de l’expérience ainsi que des formations certifiantes, en collaboration avec l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis). « Nous avons débuté avec la formation aux troubles du spectre autistique, et pour cette rentrée, la première promotion de la formation Exercer une mission de référent de parcours de santé -social, sera accueillie, indique Marianne Eliès, responsable de formations. L’établissement propose par ailleurs diverses formations destinées à des professionnels, comme celle d’assistant de soins en gérontologie, pour laquelle il est toujours possible de s’inscrire, d’analyste de pratiques, ou encore celle permettant l’accueil de stagiaires. Ces formations s’étalent sur des temps plus ou moins long, avec des programmes plus ou moins denses ». Rappelons que l’ITES est en lien avec la Sauvegarde de l’enfance, ainsi qu’avec des institutions comme les conseils départemental et régional, ce qui lui permet de connaître au mieux les...
Les jeunes des dispositifs médico-sociaux de la Sauvegarde de l’enfance ont fait du foot à Guipavas
Ce mardi 18 avril 2023, le complexe sportif de Kerlaurent, à Guipavas, accueillait, sur les deux petits terrains synthétiques, un regroupement de jeunes venus de trois Dispositifs Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (Ditep) du département : ces dispositifs médico-sociaux sont gérés par la Sauvegarde de l’enfance, association bien connue dans la commune par la présence de l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites). Venus de Brest, Morlaix et Quimper Ainsi, sur ces terrains habituellement utilisés par les jeunes de l’Amicale laïque de Coataudon, ce sont des jeunes de Brest, Morlaix et Quimper, ainsi que leurs éducateurs, qui ont passé une journée de pratiques sportives et ludiques autour du football : « Nous avons aujourd’hui avec nous une trentaine de jeunes souffrant de troubles psychiques : le but de la journée, c’est la cohésion dans une pratique commune. Nous allons mélanger les jeunes des trois structures pour qu’ils fassent des matches de football. C’est un vrai plaisir pour eux de se retrouver ceci grâce à l’ALC, qui a accepté notre présence aujourd’hui », expliquent Romain Léost, éducateur sportif, et Alex Jézéquel, éducateur spécialisé. Focus sur le sport adapté C’est la première fois que ces trois structures se retrouvent pour ce type d’événement mais tous espèrent que cela se reproduira chaque année. Durant la journée, les jeunes auront aussi pu bénéficier d’une intervention des animateurs de la Fédération française du sport adapté, à l’abri du vent, sous les barnums prêtés par la mairie de Brest. Cette présentation avait pour but de faire connaître les projets mis en place en matière de sport...
L’ITES accueille une formation sur les outils numériques à Guipavas
Vendredi 31 mars 2023, l’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas, a accueilli une journée de formation destinée aux parents et professionnels et proposé par le Réaap29 (réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents du Finistère). Cette journée a réuni une douzaine de personnes autour du thème « Les adolescents et les espaces numériques aujourd’hui ». Cette formation est issue d’un partenariat entre différents acteurs : la caisse d’allocations familiales, l’Union départementale des associations familiales (Udaf), la Sauvegarde ou encore Parentel. C’est d’ailleurs de Parentel qu’est venu l’intervenant de la journée, le psychologue Gweltaz Fily. « Je vais aborder ce sujet par un angle positif : les outils numériques sont des ressources dont il faut prendre la mesure pour en faire de bons usages. Les pratiques des jeunes effraient leur entourage. Je veux pondérer ce regard, a-t-il prévenu. Il est nécessaire de connaître ces outils et d’en comprendre l’utilité. Je vais proposer une présentation pratique durant laquelle je vais montrer différentes applications ». Pratique Le Réaap29 propose divers événements de ce type : il est possible de les retrouver sur...
CARHAIX-PLOUGUER. Une formation d’accompagnement éducatif et social
L’Ites (Institut de formation du travail éducatif et social) basé à Brest/Guipavas, a ouvert une formation d’une vingtaine de places sur le site de Kan ar Mor à Carhaix. Thierry Arnoux, Responsable du Pôle formation des accompagnants éducatif et social, Florence Kerdranvat et Emmanuelle Gouriou, coordinatrices de formation. / OUEST-FRANCE Thierry Arnoux, responsable du Pôle formation à l’Ites, explique le métier d’accompagnant éducatif et social (AES) : « C’est avant tout un métier de la relation. L’AES intervient au quotidien afin de compenser les conséquences d’un handicap, quelle qu’en soit l’origine ou la nature. Il accompagne les personnes, indépendamment de leur âge, leur état de santé, leur mode de vie, leur situation sociale, tant dans les actes essentiels du quotidien que dans les activités de vie sociale, scolaire et de loisirs… Il veille à l’épanouissement de la personne dans son lieu de vie, favorise son autonomie et l’aide à être actrice de son projet de vie. Il peut travailler en structure (Ehpad, foyers d’accueil, établissements scolaires…) ou à domicile. Il travaille en équipe pluri-professionnelle dans le cadre du projet d’établissement et des projets de vie de la personne ». La formation se déroule sur 12 mois en voie directe avec un financement de la Région Bretagne ou en 18 mois en situation d’emploi ou d’apprentissage. Il faut juste être majeur, aucun titre n’est exigé, et à l’issue de la formation, un diplôme d’État de niveau 3 est remis. Pour la rentrée de septembre, l’inscription doit se faire entre le mois de mars et le 14 juin sur le site internet de l’Ites. « Il faut des compétences relationnelles » Floriane Kerdravant, coordinatrice de formation, informe des qualités requises pour suivre la formation : « Il faut aux candidats à la formation des compétences relationnelles et un intérêt pour l’aide à la personne, de la résistance physique et psychologique, la capacité d’organisation,...
A Brest, les travaux des futurs locaux du DITEP de La Sauvegarde ont commencé
Le Télégramme Pour accueillir son Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Jean-Louis Etienne (Ditep), la Sauvegarde de l’Enfance du Finistère a lancé la construction d’un nouveau bâtiment, rue de Pen ar Créac’h, à Brest. Le chantier de la construction des futurs locaux du Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Jean-Louis Etienne (Ditep) a officiellement débuté mardi 7 février 2023. Pour l’occasion, Jean-Paul Mongeat, délégué départemental du Finistère de l’Agence régionale de Santé, Patricia Adam, présidente de la Sauvegarde de l’Enfance du Finistère, Sylvie Rogel, directrice générale de la Sauvegarde, Corinne Testanière, directrice du Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique et Hosny Trabelsi, maire adjoint du quartier, étaient tous présents. Les travaux du futur bâtiment, qui s’implantera au 9 rue de Pen ar Créac’h à Brest, avaient déjà été lancés en novembre 2022 et devraient s’achever en octobre 2024. La Sauvegarde espère l’investir au printemps 2025. « Les jeunes accueillis au Ditep ont en commun une expérience de l’échec scolaire qui a entamé leur confiance en eux. Ces enfants ont besoin de sécurité, de relations bienveillantes et stables, de construire leur identité. Pour ce faire, nous travaillons en partenariat avec les familles et les services concernés », explique Sylvie Rogel. À lire sur le sujet Dans le Finistère, La Sauvegarde pour l’enfance peine à recruter 4,70 M€ d’investissements L’accueil de jour enfants, qui accompagne 27 jeunes de 6 à 18 ans, est situé jusqu’à présent au 6 rue de Douarnenez, à côté de l’école du Petit Paris. La nouvelle construction, d’une surface de 1 381 m2, sera donc située au 9 rue de Pen ar Créac’h, à proximité de l’implantation actuelle. « Il était important de rester dans le même périmètre géographique pour poursuivre le travail accompli depuis plusieurs années avec les écoles et les structures de...
À Quimper, le Trois apporte des réponses aux ados en galère
Redonner du sens et de l’envie à des enfants qui ont décroché à l’école, en valorisant leurs compétences mais aussi en posant un cadre. Bienvenue au Trois, centre d’accueil de jour pas comme les autres géré par la Sauvegarde de l’enfance à Quimper. « Tu as fait ton réglage par-dessous ? », interroge calmement Laurent Drogoul, éducateur responsable de l’atelier bois. Lundi 16 janvier, il est 8 h 15 au Tremplin de remobilisation pour une orientation et initiation aux savoirs (Trois), à Quimper. Kadir, 15 ans, ne dit rien, pose le marteau. Muni de cet outil, il s’apprête à enfoncer une pointe fixant la cloison centrale du meuble sur lequel il travaille depuis plusieurs jours avec rigueur, goût et assiduité. L’adolescent repositionne en un geste vif et précis la cloison dans les marques tracées au crayon. Esquisse un sourire en regardant l’adulte qui l’accompagne et lui apprend. Cette fois, la pointe va y avoir droit. Susciter l’intérêt Ce matin-là, la mécanique humaine qui se joue tous les jours de la semaine dans le très discret hangar du Trois s’est doucement mise en route. « Kadir a besoin d’un meuble de rangement et pour poser sa télé dans son appartement. Alors, il bosse sur ce projet personnel », explique l’éducateur spécialiste du bois. « Il vient dans notre centre d’accueil de jour depuis longtemps. Petite boîte en bois, planche à pain… Jusqu’à la demi-coque de bateau et la table de chevet : il a réalisé tous les objets à travers lesquels j’initie progressivement ces ados à la menuiserie ». Ils sont seulement deux dans l’atelier, lundi matin. Pas un problème : le maître-mot ici, c’est l’adaptation. Aux emplois du temps des ados engagés dans d’autres dispositifs ou contraintes. Mais aussi à leur humeur, camouflant souvent un besoin ou une difficulté. L’important, c’est le lien établi. Et...