À Brest, l’institut Jean-Louis Étienne déménage après deux ans de travaux Nov12

À Brest, l’institut Jean-Louis Étienne déménage après deux ans de travaux

Le Dispositif intégré thérapeutique, éducatif et pédagogique (DITEP) Jean-Louis Étienne proposait, jeudi 7 novembre 2024 une visite du nouvel établissement, 9, rue de Pen-Ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Après deux ans de travaux, 42 garçons et filles de 6 à 18 ans pourront profiter de nouveaux locaux pour renouer avec la réussite scolaire.

Le Dispositif intégré thérapeutique, éducatif et pédagogique (DITEP) Jean-Louis Étienne s’est installé au 9, rue de Pen-Ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Quarante-deux garçons et filles, âgés de 6 à 18 ans et présentant des troubles psychiques ou psychiatriques, sont accueillis de jour pour y trouver un accompagnement et rompre avec l’échec scolaire.

« Le bâtiment n’était plus fonctionnel, explique Frédéric Canevet-Jézéquel, le directeur général de l’association La Sauvegarde, qui gère le DITEP. Nous avions besoin d’accueillir les jeunes dans de meilleures conditions. »

Jeudi 7 novembre 2024, le service médico-social de La Sauvegarde de l’enfance a dévoilé le résultat de deux ans de travaux, pour un budget de 4,7 millions d’euros, financé par l’Agence régionale de santé (ARS). Plusieurs nouvelles salles promettent de changer l’encadrement des jeunes : un foyer, un espace informatique, une salle d’arts plastiques et de bricolage.

« Se découvrir, pas repousser ses limites »

Le médecin-explorateur Jean-Louis Étienne était sur place pour la traditionnelle coupe du ruban. Il suffit d’entendre le discours du premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, pour comprendre pourquoi l’établissement porte son nom. « L’exploration, c’est améliorer sa connaissance, raconte-t-il. On ne repousse pas ses limites, on les découvre. »

Les jeunes profiteront d’une stabilité, de sécurité et d’encouragements pour construire leur avenir. « Dans l’éducation, l’autorité s’incarne souvent par la sévérité, conclut Jean-Louis Étienne. Je pense qu’elle s’incarne par la bienveillance. »