Le Télégramme – Edition numérique du mardi 4 octobre 2022 Les services de Safa et Demos, de la Sauvegarde, à Brest, accueillent et accompagnent au quotidien des familles et leurs enfants en proie à des difficultés sociales. Les deux structures ouvraient leurs portes, vendredi 30 septembre. Le dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde (Demos) de Brest a pour mission la protection de l’enfance et de l’adolescence. Il propose, rue Maupertuis à Brest, un accueil et une écoute de qualité, un diagnostic familial, social et un accompagnement éducatif dans l’intérêt de l’enfant, la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, le soutien des compétences parentales, le respect des personnes. « Le service s’adresse à des jeunes de 0 à 18 ans ainsi qu’à leur famille, dans une volonté de comprendre les difficultés et de valoriser les compétences. À la demande des cinq magistrats pour enfants du département, le service assure des mesures judiciaires d’investigation éducative (MJE) et d’assistance éducative en milieu ouvert (AEMO) », expliquent Marc Maurin et Solène Quinquis, responsables de service, lors de la journée portes ouvertes, vendredi 30 septembre 2022. À lire sur le sujet Dans le Finistère, plus de 11 M€ en faveur de la protection des enfants Suivi éducatif adapté Le Service d’accompagnement des familles et des adolescents (Safa) est ouvert depuis le 3 septembre 2012. Il propose, afin de soutenir les familles, de mettre en œuvre des mesures d’assistance éducative en milieu ouvert, dont l’objectif est d’adapter le suivi éducatif à chaque situation rencontrée. Sur décision du juge des enfants, le service accompagne, à partir de leur domicile, les enfants et les adolescents dans la prise en compte de leurs besoins fondamentaux. Il offre aux parents un soutien pour assumer leur rôle d’éducation et de protection auprès de leurs enfants. « Les différentes mises en...
Lesneven. Ty Ar Gwenan a à cœur de garder du lien
Article Ouest-France – Publié le 28/09/2022/20h24 – Journal numérique Dimanche 25 septembre 2022, un air de fête a soufflé dans la cour de Ty Ar Gwenan, maison d’enfants à caractère social de l’association la Sauvegarde de l’enfance. Près de 40 anciens jeunes accueillis dans la structure ont répondu à l’invitation des éducateurs. « Entre les anciens jeunes, venus accompagnés de leurs conjoints et enfants, les éducateurs actuels et retraités, et les adolescents hébergés aujourd’hui, une soixantaine de personnes se sont réunies autour d’un barbecue. L’occasion de se remémorer des anecdotes et souvenirs datant pour certains de plus de 25 ans », se félicitent Aurélie Martin, Gwen Le Vourc’h et Valérie Crenn, trois éducatrices du centre. La dernière édition a eu lieu en juin 2019. Si elle devait être réitérée en 2021, la pandémie avait mis à mal le projet. « C’est un pur bonheur de revoir tous ces sourires et de recueillir leurs témoignages. On découvre le parcours de vie des uns et des autres depuis leur passage à Ty Ar Gwenan », s’enthousiasme Muriel Coïc, la responsable de service. Thèse en sociologie Camille Roudaut, qui prépare une thèse en sociologie sur les relations entre les anciens enfants placés et les professionnels qui les ont accompagnés, a échangé avec tous les participants, dimanche 25 septembre 2022, dans l’après-midi. « Ces retrouvailles sont importantes car on retrouve nos anciens éducateurs et les jeunes avec qui on a partagé des moments forts de notre vie », confie Jennifer. Les filles et garçons hébergés au foyer en ce moment ont été impressionnés de voir autant d‘agitation et de bonne humeur dans leur jardin. « Mais qu’est-ce qu’ils vous aiment ! » s’est exclamée une jeune. La journée ensoleillée à tout point de vue s‘est terminée en se promettant de se retrouver à nouveau dans...
«Chez moi, je ne faisais que des bêtises»: en séjour de rupture au Maroc, des ados français se reconstruisent
Source : Slate.fr – Parents & enfants / Monde «Incasable»: c’est le mot qu’on entend parfois pour désigner ces adolescents pour qui tout a été tenté. De ces jeunes qui naviguent de foyers en familles d’accueil, quand ils ne sont pas en fugue. La plupart sont déscolarisés, certains bataillent avec leurs addictions, d’autres ont déjà effectué plusieurs séjours en hôpitaux psychiatriques. «Ils ont 15 ou 16 ans, et on leur fait déjà comprendre qu’il n’y a de place pour eux nulle part», se désole Xavier Velly, directeur du Dispositif d’accueil diversifié (DAD) de l’association Sauvegarde de l’enfance du Finistère (ADSEA 29). Ces ados pour lesquels l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ne parvient pas à trouver de structure ou de famille d’accueil adaptée seraient environ 6.000 en France, selon l’association Oser. Cela représente 2% des enfants suivis par les services de protection de l’enfance des conseils départementaux. Pour ces jeunes, le risque que ces grandes difficultés sociales ouvrent la porte à la délinquance demeure important. Certains sont déjà suivis par des juges des enfants pour des délits. Xavier Velly et son équipe tentent d’ouvrir une nouvelle voie pour aider ces adolescents à reprendre pied. Une voie qui tient en trois mots: séjour de rupture. Couper les liens Ces séjours nés dans les années 1990 reposent sur un postulat: parfois, il est nécessaire de couper brutalement tous les liens, de partir loin pour prendre le temps de réfléchir et de se retrouver. Les raisons de leur fuite sont variées: une dette liée au trafic de drogue, un réseau de prostitution qui les surveille, de mauvaises fréquentations qui les rattrapent dès qu’ils tentent de s’en sortir. L’équipe du DAD, basée à Quimper, organise pour eux des séjours de rupture, sur la base du volontariat. Une vingtaine de jeunes partent chaque année pour des séjours...
Au nom de la solidarité, 61 bateaux participent à Toutes voiles Kerhorres, au Relecq-Kerhuon
Le Télégramme – Edition numérique du mercredi 21 septembre 2022 Le samedi 17 septembre 2022, l’embouchure de l’Élorn et la rade de Brest ont été le terrain de jeu des nombreux voiliers réunis pour Toutes voiles Kerhorres, un événement organisé par l’association du même nom au Relecq-Kerhuon. Cette régate à vocation solidaire a permis à 61 bateaux de partir en profitant de conditions météorologiques plus que favorables, le soleil ayant régné en maître tout l’après-midi. Ainsi, douze personnes (huit enfants et quatre accompagnateurs), venues des institutions Les Papillons blancs ou La Sauvegarde de l’enfance, sont montées à bord du coquillier Loch Monna. Au programme : la découverte de la navigation à la voile et 3 h 50 de régate jusqu’à l’île Ronde. Les sourires étaient au rendez-vous. Trois catégories étaient en course. Sont arrivés en première position : pour les bateaux de plus de 15 m, l’Asphodele (2 h 10) ; pour ceux de moins de 15 m, le Triskell bian ; pour les catamarans, BZH...
À Guipavas, l’Ites propose des formations diplômantes en alternance pour cette rentrée
Le Télégramme – Edition numérique – Mercredi 7 septembre 2022 Ce lundi 5 septembre 2022 au matin, les étudiants en première année des formations diplômantes en trois ans de l’Ites (Institut de formation au travail éducatif et social), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance situé à Guipavas, ont fait leur rentrée. Chaque année, le centre de formation accueille environ 400 personnes qui se destinent aux métiers de la branche du travail social sur des formations diplômantes. En tout, environ 2 000 personnes reçoivent, chaque année, des formations de l’éventail de l’Ites : en effet, la formation continue est dominante avec de nombreuses formations qualifiantes et certifiantes.Toute l’actualité de l’Ites Une trentaine d’alternants L’institut propose des formations diplômantes d’un niveau inférieur ou supérieur au bac, comme la formation d’AES (accompagnant éducatif et social), de niveau 3 (CAP, BEP) ou celle de directeur d’établissement, niveau 7 (BAC + 5). Pour cette nouvelle rentrée, une trentaine d’étudiants des formations diplômantes sont des alternants. « Les étudiants sont titulaires de contrat de travail, suivent des cours communs avec les autres et des cours spécifiques pour les semaines où ils sont chez leurs employeurs. Ces apprentis ont tout de même l’obligation de faire un stage de huit semaines durant leur cursus dans un autre lieu que chez leur employeur », précise la directrice de l’Ites, Hélène Guillamot. Une prépa intégrée métiers du social D’autres formations, pour lesquelles il reste des places, feront leur rentrée dans les jours à venir : le 12 septembre, la formation certifiante « Intervenir auprès des personnes avec des troubles du spectre de l’autisme » et le 19 septembre, celle de la prépa intégrée. « Cette prépa est un premier pas vers les métiers du travail social et un accompagnement des formateurs à la construction de leur projet professionnel. Les jeunes inscrits suivront...