L’année scolaire à peine terminée, Philippe Corre, enseignant au collège Saint-Jean-Baptiste, se projette déjà dans la prochaine année scolaire. « Nous sommes en train de finaliser l’installation d’une galerie d’expositions au sein de notre établissement, annonce-t-il. Elle nous permettra d’accueillir des artistes mais aussi de faire un travail en résidence avec les élèves ». Dès à présent une classe de CM2 a préparé une exposition dans le cadre du Projet éducatif local de la Ville de Quimper, nommé « Mascarade ». Elle est supervisée par une plasticienne, Nathalie Gaouyer, et un photographe professionnel, Jean-Jacques Banide. La première exposition, inspirée par un livre : « Sa majesté des mouches », traite de la vie d’un groupe d’enfants isolés sur une île déserte. L’organisation de leur vie vole en éclat. Certains ont décidé de quitter la société et partent dans la jungle. Les enfants du CM2, en miroir, inventent leur « organisation » en modifiant leurs noms sur les toiles en forme de « masques » qu’ils ont réalisées. Ces toiles ont été produites en vue de la première exposition dans la salle nommée « La Galerie perchée ». Ouverture à la rentrée La galerie prévoit aussi, à plus long terme, un programme d’artistes. Les travaux d’aménagement touchent à leur fin. Philippe Corre se félicite « d’avoir bénéficié de la collaboration du Trois (Centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance) pour tout l’aménagement bois et la fabrication du mobilier de la galerie ». Laurent Drogoul, éducateur spécialisé, exprime à son tour, sa fierté d’encadrer des jeunes en déscolarisation et de leur volonté de réaliser un travail de qualité dans « le bois, la peinture, le fer ». Philippe Corre finalise ainsi son projet, avant de prendre ses congés. Puis viendra le vernissage de l’exposition, en octobre. Le Télégramme Quimper – Publié le 7 juillet 2022 à...
Le Lions club de Morlaix poursuit son aide à Demos, qui œuvre pour les enfants en difficulté
Mardi 21 juin, Ghislain Follet et Loïk Chapel, membres actifs du Lions club de Morlaix, se sont déplacés dans les locaux de Demos pour remettre un chèque de 1 500 € à Nathalie Conq, directrice de la structure. Cette aide, renouvelée chaque année, permet à Demos de mener à bien ses actions destinées à l’accompagnement des familles et enfants en difficulté du pays de Morlaix. L’équipe éducative de Demos Morlaix accompagne ainsi 160 enfants dans le cadre de mesures éducatives décidées par le juge des enfants. Pendant six ans, les dons successifs du Lions club ont financé jusqu’à 26 actions par an pour des voyages scolaires, des activités de loisirs, sportives et culturelles, et l’achat de fournitures scolaires. À lire sur le sujetLe Lions Club de Morlaix opérationnel pour l’enfance en...
Dans le Finistère, La Sauvegarde pour l’enfance peine à recruter
Les problèmes de recrutement pèsent sur le secteur de la protection de l’enfance. À Châteaulin, vendredi 10 juin, l’association La Sauvegarde 29 craint que la situation ne se complexifie cet été. « La difficulté à recruter est une préoccupation majeure de la protection de l’enfance ». Lors de l’assemblée générale de l’association Sauvegarde pour l’enfance 29, sa présidente, Patricia Adam, n’a pas caché sa « vive inquiétude », face à une salle bondée, vendredi 10 juin, à Châteaulin. « Nous avons les mêmes problèmes que dans la santé : nos métiers n’attirent pas alors qu’il y a d’importants besoins », appuie-t-elle. Pourtant, la Sauvegarde anime deux centres de formation à Brest et Quimper, plus les formations décentralisées. Elle espère que la Région va y augmenter ses quotas d’étudiants. Un an d’attente C’est d’autant plus inquiétant que, sur le gros millier de familles que l’association soutient (5 000 toutes activités confondues), le nombre de placements augmente, tout comme celui du nombre de mesures éducatives en milieu ouvert. « En raison du manque de professionnel, notamment de psychiatres, il y a trop souvent des délais d’attente d’un an avant qu’un enfant puisse être pris en charge. Pour alors, sa situation s’est aggravée et elle est donc plus difficile à résoudre », s’insurge Patricia Adam. Et ce n’est rien comparé à l’été qui arrive et avec lui, les remplacements pour congé à prévoir. « La Sauvegarde compte environ 300 salariés, pas tous à plein temps, et dont la rémunération n’a pas augmenté depuis dix ans », s’émeut la présidente bénévole. Celle-ci doit jongler avec un budget annuel de 18 M€, principalement abondé par le Département et, dans une moindre mesure, par la Région et l’État. 85 ans d’existence Fondée en 1937 dans le Sud-Finistère, la Sauvegarde intervenait à l’époque auprès de l’enfance délaissée et délinquante. Aujourd’hui, ses missions sont centrées...
À Guipavas, la course solidaire « Du cœur et des jambes pour les enfants autistes » est partie de l’Ites
Samedi matin, c’était la fête à l’Ites (Institut de formation au travail éducatif et social), établissement de formation de l’association de la Sauvegarde, à Guipavas. En effet, en cette matinée de départ de la course solidaire « Du cœur et des jambes pour les enfants autistes ». Il s’agit d’une course solidaire, organisée par le Rotary club de Landerneau, en sept étapes qui mènera toutes personnes qui le souhaitent de Landerneau à l’île de Ré. À chaque étape, les organisateurs de la course donnent rendez-vous aux volontaires pour un parcours en courant ou à vélo. Des fonds pour accompagner les personnes autistes Cette course a pour but de sensibiliser aux troubles autistiques ainsi que de collecter des fonds. Ces fonds seront reversés aux établissements de la Sauvegarde pour acheter du matériel qui est nécessaire à l’accompagnement des personnes autistes. Ainsi que pour créer une ludothèque dédiée à l’autisme pour les formations professionnelles de l’Ites. À lire sur le sujetÀ Guipavas, les futurs éducateurs spécialisés demandent la reconnaissance du métier « en...
Recrutement : le Finistère sonne la mobilisation générale dans le médico-social
Face à la crise du recrutement, les établissements et services médico-sociaux (ESMS) du Finistère redoutent de ne plus assurer leurs missions. Le conseil départemental sonne la mobilisation générale et lance une grande compagne de communication. « Les métiers les plus recherchés ? Tous ! » Dans le foyer de vie Les Astérides à Quimper, géré par les Papillons Blancs du Finistère, Sophie Goarin, la directrice, compose quotidiennement avec des plannings sous tension. Éducateurs, agents de service, chefs d’atelier… Les besoins sont urgents pour assurer la prise en charge de la cinquantaine d’adultes en situation de handicap dans un établissement ouvert toute l’année, 24 h/24. Des difficultés existaient, mais la crise sanitaire, dans un territoire proche du plein-emploi, a amplifié le phénomène. « Cela a été un terrible révélateur ». Aujourd’hui encore, des salariés continuent de se détourner de ces métiers. « Le risque de pénurie de personnel est réel », ne cache pas Frédéric Soudon, le président de la structure associative qui emploie 800 salariés dans le Finistère (1 600 résidents). À lire sur le sujetL’accueil d’adultes handicapés menacé par la pénurie de personnel « L’enjeu est grave pour les plus fragiles » C’est un fait. Les établissements et services médico-sociaux (ESMS) sont en souffrance dans le Finistère. Au point de remettre en question les missions d’accueil et d’accompagnement des personnes vulnérables dans des structures où un résident mobilise parfois un salarié. Cette situation conduit le conseil départemental à « sonner la mobilisation générale ». Maël de Calan, en visite ce mercredi 11 mai, aux Astérides, veut aller au-delà de son rôle de financeur. « Le conseil départemental ne peut pas se détourner du recrutement même si ce n’est pas de sa compétence. L’enjeu est plus grave que dans les autres secteurs car le médico-social doit répondre aux besoins des Finistériens les plus fragiles. » Le Département a déjà actionné des...
À Brest et à Guipavas, du cœur et des jambes pour les enfants autistes les 3 et 4 juin
Sensibiliser à l’autisme par un challenge humanitaire et sportif. Voilà ce que propose le Rotary Club de Landerneau, en partenariat avec l’Ites à Guipavas, début juin. Dans le cadre d’un partenariat avec l’Ites (Institut de formation au travail éducatif et social), organisme de formation de la Sauvegarde situé à Guipavas, le Rotary Club de Landerneau propose une sensibilisation à l’autisme par un challenge humanitaire et sportif de Landerneau à l’île de Ré : « Du cœur et des jambes pour les enfants autistes ». Des actions seront menées autour d’une course solidaire à vélo ou en courant du 4 au 10 juin, et le public est invité à soutenir et à rejoindre Jean-Luc Fourn, marathonien, membre du Rotary, qui parcourra ces kilomètres. L’opération sera parrainée par Benoît Nicolas, champion du monde de duathlon 2014 et 2017. Ce challenge aura aussi pour ambition de recueillir des fonds qui serviront aux financements de matériel de dépistage et de traitement. La Sauvegarde sera bénéficiaire d’une partie de cette collecte, et pourra ainsi acheter le matériel nécessaire à la création d’une ludothèque dédiée à l’autisme qui servira aux formations de l’Ites. Deux événements à Brest et à Guipavas Début juin, pour le départ du challenge, deux événements seront organisés à Brest et à Guipavas. Le vendredi 3 juin, de 10 h à 17 h, c’est à Brest que le « village autisme » fera une de ses étapes dans le hall d’honneur de la mairie. Puis, à l’Ites, le samedi 4 juin, de 9 h 30 à 12 h, le challenge fera étape à Guipavas avec l’organisation d’un moment festif, convivial et informatif, qui sera ouvert à tous. Il sera possible d’y trouver les stands des associations qui travaillent sur le handicap en général et sur l’autisme en particulier. Par ailleurs, les étudiants de l’Ites organiseront une kermesse solidaire. Ce...