Jeudi 24 novembre 2022, à Quimper (Finistère), le Tremplin pour une remobilisation, une orientation et une initiation aux savoirs (Trois) a ouvert ses portes au public. Toute l’année, il accueille des jeunes en décrochage scolaire. « Maintenant, je sais faire des choses avec mes mains. C’est une fierté. » Timothée, 15 ans, se rend depuis deux ans au Trois (Tremplin pour une remobilisation, une orientation et une initiation aux savoirs), anciennement appelé le Centre d’adaptation et de formation professionnelle (CAFP). Cet accueil de jour situé à Quimper (Finistère) permet à une trentaine de jeunes en décrochage scolaire, âgés de 13 à 19 ans, de « se remobiliser, reprendre confiance en eux et aux adultes, de s’ouvrir au monde extérieur, et au monde professionnel », résume le directeur, Xavier Velly. Être fier de soi Toute la semaine, les adolescentes et adolescents ont la possibilité de participer à des ateliers, que ce soit une heure, une demi-journée ou à temps plein : « On s’adapte, selon les emplois du temps de chacun », explique lors des portes ouvertes organisées jeudi 24 novembre 2022, Patrick Le Ber, éducateur technique spécialisé. Il tient l’atelier fer, où les jeunes apprennent à souder, forger, mais aussi réparer des vélos. Dans la salle d’à côté, se tient l’atelier bois où se fabriquent des boîtes, planches à pain et autres tables de chevet. Plus loin, il y a l’atelier jardin où se pratiquent le maraîchage, l’apiculture ou l’élevage de larves qui deviennent des crackers. Les jeunes s’épanouissent aussi dans l’atelier art et déco ou reçoivent du soutien scolaire. Certains projets d’atelier permettent d’être en relation avec des entreprises extérieures. « On appuie sur leurs points forts. Ils repartent avec ce qu’ils ont créé et ça les rend fiers », pointe Laurent Drogoul, de l’atelier bois. Une équipe pour les entourer...
Référent de parcours santé social : une certification unique en Bretagne, à l’ITES de Guipavas
À Guipavas, l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites) proposera, en 2023, la certification de référent de parcours santé social. Une formation unique en Bretagne. En 2023, l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance situé à Guipavas, près de Brest, va proposer une nouvelle formation certifiante intitulée : « Exercer une mission de référent de parcours santé social ». Cette formation, éligible au compte personnel de formation (CPF), ouvrira en avril 2023 et pourra accueillir une vingtaine d’apprenants venus du monde du travail social. « Avancer ensemble » « Cette formation permet aux travailleurs sociaux d’ajouter une compétence à celles qu’ils ont déjà et de la valider par un certificat. Ce dernier leur permettra de créer du lien entre toutes les personnes qui interviennent autour d’une personne accompagnée », explique Marianne Elies, responsable des formations professionnelles à l’Ites. Cette formation, en mettant la personne accompagnée au cœur des dispositifs, permettra une meilleure écoute de cette personne : « Si le travailleur social pourra la représenter dans les différentes instances, toutes les demandes et besoins auront été indiqués par la personne accompagnée. Accompagnant et accompagné deviendront ainsi un binôme pour avancer ensemble ». 105 heures réparties sur quinze jours Ce certificat, unique en Bretagne, apportera de nouvelles connaissances aux travailleurs sociaux sur leur territoire, sur les partenariats… Cette formation se fera durant 105 heures réparties sur 15 jours. Dépôt des candidatures jusqu’en mars. « D’ici là, nous proposons deux réunions d’information : une à l’Ites le jeudi 8 décembre, de 17 h 30 à 19 h, et une autre, en distanciel, le mardi 13 décembre, à la même heure », indique Anne-Lise Corre, coordinatrice de la formation. Pratique Renseignements et inscriptions, site internet : ites-formation.com/formations/exercer-une-mission-de-referent-de-parcours-sante-social/ ; courriel :...
À la Sauvegarde 29, 80 manifestants pour un pique-nique revendicatif à Brest
80 salariés de l’association La Sauvegarde 29 étaient réunis pour un pique-nique revendicatif, ce mardi midi, pour obtenir une évolution des salaires. « Nous sommes dans un secteur d’activité où les salaires n’évoluent pas depuis des années. Nous dépendons de la Convention 66 dont le premier niveau de la grille de salaire est sous le Smic. Le salarié reçoit une prime pour rejoindre le montant d’un Smic, mais il reste plusieurs années sans évoluer à ce niveau », détaille Antoine Libaud, infirmier et délégué syndical CGT de La Sauvegarde 29, qui appelait à un pique-nique revendicatif devant le siège de l’association, rue de Maupertuis, ce mardi 29 novembre 2022. « Un cercle infernal » Le mouvement a débuté il y a plusieurs mois dans les associations de l’action sociale et du médico-social, dont les métiers vont d’éducateur spécialisé à moniteur éducateur, psychomotricien, orthophoniste, psychologue, psychiatre ou encore instituteur spécialisé. Autant de spécialités difficiles à recruter. « On veut faire comprendre aux employeurs, comme aux financeurs, que les personnels arrivent à saturation. Les salariés n’en peuvent plus de compenser les manques de moyens qui se font de plus en plus prégnants. La convention est de moins en moins attrayante, le travail de plus en plus dur, les gens ne viennent plus ou démissionnent, c’est un cercle infernal », ajoute Antoine Libaud. Nous avons demandé à la gouvernance de l’association la prise en compte des heures de débrayage comme heures travaillées, afin de se positionner à nos côtés dans cette lutte Reçus par la présidente de La Sauvegarde 29 « Les métiers de support : secrétariat et services généraux sont les plus en difficultés parce qu’ils n’ont pas du tout été revalorisés et exclus du Ségur. Sur près de? 300 équivalents temps plein sur tout le Finistère, 120 sont exclus du Ségur, souvent les plus...
À l’Ites de Guipavas, quelque 300 personnes sont allées à la rencontre des professionnels des métiers du social
Publié le 22 novembre 2022 à 15h50 Durant deux jours, l’Ites (institut de formation au travail éducatif et social), centre de formation de la Sauvegarde de l’Enfance, situé à Guipavas, a ouvert ses portes ces vendredi 18 et samedi 19 novembre 2022. Environ 300 personnes ont pu découvrir ou redécouvrir les métiers du social. Pour ces portes ouvertes, il était possible d’assister à des mini-conférences où les professionnels décrivaient leurs journées. « Ces mini-conférences ont rencontré un vif succès », commentent les organisateurs au sujet de cette nouveauté. Le samedi 4 février 2023, l’établissement fera une nouvelle opération « portes ouvertes ». Contact ITES : 170 rue Jules Janssen, à GuipavasTél. : 02 98 34 60 60 courriel :...
Au Maroc, un second souffle pour des mineurs en difficulté
Quand des adolescents en grande difficulté scolaire, familiale et sociale peinent à reprendre pied, un séjour de rupture à l’étranger peut offrir un nouveau départ. Depuis 2015, la Sauvegarde du Finistère propose des séjours de six mois au Maroc. En immersion totale. Taroudannt se réveille sous un brouillard épais et déjà étouffant. Dans les innombrables boutiques ateliers ayant pignon sur rue et portes ouvertes, l’on commence à poncer, scier, pétrir, souder, torréfier, découper. Au café Dubaï, Carolina* noue son tablier autour de sa taille. Dans un tout petit garage automobile sombre et saturé d’outils, Victor prend le thé avec ses collègues et les ferrailleurs voisins. Un séjour de rupture À l’école de coiffure, Amel prépare ses colorations sous l’œil attentif de son formateur, Khalid Al Mouhandiz. Et Maïwenn enfile sa blouse noire pour commencer sa journée dans la cuisine du restaurant Achkid qui est, dit-on, l’un des meilleurs de la ville. Ces quatre adolescents sont français. Tous les quatre, anonymes dans la fourmilière quotidienne de la ville marocaine, sont ici pour un séjour de rupture. Nouveau souffle Ces séjours existent depuis des décennies en France et à l’international. Ils ont pour but de proposer un nouveau souffle à des jeunes aux vies tumultueuses. Chacun a ses raisons : une ultime alternative avant l’incarcération, un éloignement d’une famille toxique, un mal-être psychique qu’on ne parvient pas à guérir, des fugues à répétition de maisons d’enfants à caractère social (Mecs) et familles d’accueil. « Parfois, les séjours de rupture interviennent aussi comme une mise à l’abri face à un réseau de prostitution ou des menaces de mort suite à une dette », précise Ghislaine Debord, res-ponsable du dispositif d’accueil diversifié (DAD) à la Sauvegarde du Finistère. « Incasables » Ce sont ces jeunes bien connus des...
Stade Brestois 29 – Train like a pro – Le Tournoi de l’Enfance
Stade Brestois 29 En collaboration avec la CNAPE de Brest (Convention Nationale des Associations de Protection de l’Enfant), le Stade Brestois 29 a fait vivre une journée inoubliable à 10 enfants à l’occasion de l’opération Train like a pro. L’objectif de cet événement est de mettre en lumière les organismes de protection de l’enfance avec en point d’orgue, la présence d’une délégation d’enfants, représentant chaque club professionnel, à un tournoi amical au Stade de France. En présence de Franck Honorat et Grégoire Coudert, les invités du jour ont pu participer à une séance d’entraînement et échanger avec...