Vendredi 31 mars 2023, l’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas, a accueilli une journée de formation destinée aux parents et professionnels et proposé par le Réaap29 (réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents du Finistère). Cette journée a réuni une douzaine de personnes autour du thème « Les adolescents et les espaces numériques aujourd’hui ». Cette formation est issue d’un partenariat entre différents acteurs : la caisse d’allocations familiales, l’Union départementale des associations familiales (Udaf), la Sauvegarde ou encore Parentel. C’est d’ailleurs de Parentel qu’est venu l’intervenant de la journée, le psychologue Gweltaz Fily. « Je vais aborder ce sujet par un angle positif : les outils numériques sont des ressources dont il faut prendre la mesure pour en faire de bons usages. Les pratiques des jeunes effraient leur entourage. Je veux pondérer ce regard, a-t-il prévenu. Il est nécessaire de connaître ces outils et d’en comprendre l’utilité. Je vais proposer une présentation pratique durant laquelle je vais montrer différentes applications ». Pratique Le Réaap29 propose divers événements de ce type : il est possible de les retrouver sur...
CARHAIX-PLOUGUER. Une formation d’accompagnement éducatif et social
L’Ites (Institut de formation du travail éducatif et social) basé à Brest/Guipavas, a ouvert une formation d’une vingtaine de places sur le site de Kan ar Mor à Carhaix. Thierry Arnoux, Responsable du Pôle formation des accompagnants éducatif et social, Florence Kerdranvat et Emmanuelle Gouriou, coordinatrices de formation. / OUEST-FRANCE Thierry Arnoux, responsable du Pôle formation à l’Ites, explique le métier d’accompagnant éducatif et social (AES) : « C’est avant tout un métier de la relation. L’AES intervient au quotidien afin de compenser les conséquences d’un handicap, quelle qu’en soit l’origine ou la nature. Il accompagne les personnes, indépendamment de leur âge, leur état de santé, leur mode de vie, leur situation sociale, tant dans les actes essentiels du quotidien que dans les activités de vie sociale, scolaire et de loisirs… Il veille à l’épanouissement de la personne dans son lieu de vie, favorise son autonomie et l’aide à être actrice de son projet de vie. Il peut travailler en structure (Ehpad, foyers d’accueil, établissements scolaires…) ou à domicile. Il travaille en équipe pluri-professionnelle dans le cadre du projet d’établissement et des projets de vie de la personne ». La formation se déroule sur 12 mois en voie directe avec un financement de la Région Bretagne ou en 18 mois en situation d’emploi ou d’apprentissage. Il faut juste être majeur, aucun titre n’est exigé, et à l’issue de la formation, un diplôme d’État de niveau 3 est remis. Pour la rentrée de septembre, l’inscription doit se faire entre le mois de mars et le 14 juin sur le site internet de l’Ites. « Il faut des compétences relationnelles » Floriane Kerdravant, coordinatrice de formation, informe des qualités requises pour suivre la formation : « Il faut aux candidats à la formation des compétences relationnelles et un intérêt pour l’aide à la personne, de la résistance physique et psychologique, la capacité d’organisation,...
A Brest, les travaux des futurs locaux du DITEP de La Sauvegarde ont commencé
Le Télégramme Pour accueillir son Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Jean-Louis Etienne (Ditep), la Sauvegarde de l’Enfance du Finistère a lancé la construction d’un nouveau bâtiment, rue de Pen ar Créac’h, à Brest. Le chantier de la construction des futurs locaux du Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Jean-Louis Etienne (Ditep) a officiellement débuté mardi 7 février 2023. Pour l’occasion, Jean-Paul Mongeat, délégué départemental du Finistère de l’Agence régionale de Santé, Patricia Adam, présidente de la Sauvegarde de l’Enfance du Finistère, Sylvie Rogel, directrice générale de la Sauvegarde, Corinne Testanière, directrice du Dispositif de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique et Hosny Trabelsi, maire adjoint du quartier, étaient tous présents. Les travaux du futur bâtiment, qui s’implantera au 9 rue de Pen ar Créac’h à Brest, avaient déjà été lancés en novembre 2022 et devraient s’achever en octobre 2024. La Sauvegarde espère l’investir au printemps 2025. « Les jeunes accueillis au Ditep ont en commun une expérience de l’échec scolaire qui a entamé leur confiance en eux. Ces enfants ont besoin de sécurité, de relations bienveillantes et stables, de construire leur identité. Pour ce faire, nous travaillons en partenariat avec les familles et les services concernés », explique Sylvie Rogel. À lire sur le sujet Dans le Finistère, La Sauvegarde pour l’enfance peine à recruter 4,70 M€ d’investissements L’accueil de jour enfants, qui accompagne 27 jeunes de 6 à 18 ans, est situé jusqu’à présent au 6 rue de Douarnenez, à côté de l’école du Petit Paris. La nouvelle construction, d’une surface de 1 381 m2, sera donc située au 9 rue de Pen ar Créac’h, à proximité de l’implantation actuelle. « Il était important de rester dans le même périmètre géographique pour poursuivre le travail accompli depuis plusieurs années avec les écoles et les structures de...
À Quimper, le Trois apporte des réponses aux ados en galère
Redonner du sens et de l’envie à des enfants qui ont décroché à l’école, en valorisant leurs compétences mais aussi en posant un cadre. Bienvenue au Trois, centre d’accueil de jour pas comme les autres géré par la Sauvegarde de l’enfance à Quimper. « Tu as fait ton réglage par-dessous ? », interroge calmement Laurent Drogoul, éducateur responsable de l’atelier bois. Lundi 16 janvier, il est 8 h 15 au Tremplin de remobilisation pour une orientation et initiation aux savoirs (Trois), à Quimper. Kadir, 15 ans, ne dit rien, pose le marteau. Muni de cet outil, il s’apprête à enfoncer une pointe fixant la cloison centrale du meuble sur lequel il travaille depuis plusieurs jours avec rigueur, goût et assiduité. L’adolescent repositionne en un geste vif et précis la cloison dans les marques tracées au crayon. Esquisse un sourire en regardant l’adulte qui l’accompagne et lui apprend. Cette fois, la pointe va y avoir droit. Susciter l’intérêt Ce matin-là, la mécanique humaine qui se joue tous les jours de la semaine dans le très discret hangar du Trois s’est doucement mise en route. « Kadir a besoin d’un meuble de rangement et pour poser sa télé dans son appartement. Alors, il bosse sur ce projet personnel », explique l’éducateur spécialiste du bois. « Il vient dans notre centre d’accueil de jour depuis longtemps. Petite boîte en bois, planche à pain… Jusqu’à la demi-coque de bateau et la table de chevet : il a réalisé tous les objets à travers lesquels j’initie progressivement ces ados à la menuiserie ». Ils sont seulement deux dans l’atelier, lundi matin. Pas un problème : le maître-mot ici, c’est l’adaptation. Aux emplois du temps des ados engagés dans d’autres dispositifs ou contraintes. Mais aussi à leur humeur, camouflant souvent un besoin ou une difficulté. L’important, c’est le lien établi. Et...
Quand la protection de l’enfance ouvre grand ses portes
ACTUALITES SOCIALES HEBDOMADAIRES – N° 3283 – 18 NOV 2022 Après deux ans de crise, les équipes du Demos et du Safa, deux services bretons de la protection de l’enfance, avaient grand besoin d’un second souffle. En ouvrant ses portes aux professionnels du département, l’association a réussi à mieux faire connaître ses actions et à créer de nouvelles synergies. Rares sont les moments où les éducateurs de la protection de l’enfance ont les projecteurs braqués sur eux, comme ce fut le cas le 30 septembre dernier. Ce jour-là, l’Adsea 29 organisait les portes ouvertes de ses deux services phares : le Demos (dispositif éducatif de milieu ouvert de la Sauvegarde), créé en 2009, et le Safa (service d’accompagnement des familles et des adolescents), inauguré en 2012. Une première pour l’association finistérienne, dont l’objectif, à travers cette opération, était de rendre plus lisibles ses actions sur le territoire. « Après la période du Covid, nous avions envie de renouer avec nos partenaires. L’idée était aussi de donner un espace pour valoriser le travail des éducateurs qui ont été mis à rude épreuve durant ces deux dernières années », explique Nathalie Conq, directrice des deux services. Ouverte à tous les professionnels du champ de l’enfance, cette journée a attiré plus de 200 personnes d’horizons très variés : personnels du conseil départemental, soignants, travailleurs sociaux, membres associatifs, enseignants, étudiants… « On ne s’attendait pas à un tel enthousiasme et encore moins de la part des personnels de l’Education nationale qui sont venus en nombre pour découvrir nos missions. Nous avons eu aussi beaucoup de professionnels de la santé psychique ou du médico-social. Une juge des enfants s’est même déplacée dans trois de nos cinq sites. C’est une preuve d’une vraie demande d’interconnaissance entre nos différentes professions », constate Stéphanie Guillemet, directrice adjointe du Demos...