Bellevue vu par Sandrine et Chantal – La Maison des parents


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[En quête de sens] « Le séjour de rupture, un outil éducatif très riche »


Notre série « En quête de sens » s’intéresse à la trajectoire singulière de travailleurs sociaux désireux de partager leurs découragements et leurs enthousiasmes. Après une formation en éducation spécialisée et un début de carrière en Suisse d’où elle est originaire, Inès s’installe au Sénégal. Pour La Sauvegarde du Finistère (29), elle accueille de jeunes français en séjour de rupture. Inès débute sa carrière d’éducatrice spécialisée dans le secteur du handicap. Pas vraiment par choix : elle souhaite une « formation en cours d’emploi » (équivalent suisse de l’alternance) et ce n’est pas simple de trouver un organisme acceptant l’accueil d’étudiants. Diplômée de l’École supérieure sociale intercantonale de Lausanne (Essil), elle s’oriente ensuite vers l’hébergement d’urgence pour la ville de Genève. Elle gère, en pleine période de pandémie, l’accueil des plus précaires. Direction le Sénégal Rapidement se dessine le souhait de poser ses valises au Sénégal : elle connaît bien le pays pour y avoir séjourné plusieurs fois et y avoir été bénévole au sein d’une pouponnière. Fin décembre 2020, elle y retourne et travaille, sous contrat sénégalais, dans une école spécialisée accueillant des enfants en situation de handicap. C’est une offre d’emploi inattendue qui va enclencher un virage dans son parcours. Le dispositif d’accueil diversifié (DAD), service de séjour de rupture géré par la Sauvegarde du Finistère, recrute un éducateur en poste permanent au Sénégal. Poste détaché Le DAD organise des séjours de rupture depuis plus de vingt ans. 18 jeunes peuvent être accueillis dans trois pays : Espagne, Maroc et Sénégal. L’équipe de trois éducateurs, basée à Quimper, travaille en lien quotidien avec des associations partenaires locales. Au Sénégal, c’est l’ONG JCLTIS qui assure l’accueil des jeunes durant leur séjour de six mois. L’ouverture d’un poste détaché du DAD à Mbao a pour but de favoriser...

À Brest, le jardin d’écopâturage du Semo inauguré


Le Télégramme – Publié le 25 octobre à 18h12 Le jeudi 20 octobre 2022, à Brest, le jardin d’écopâturage du Semo (Service éducatif en milieu ouvert) de l’Association départementale pour la sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des adultes du Finistère a été inauguré en présence de Ronan Elies, directeur, de quelques salariés et des invités. Depuis le début de l’année, le Semo mène le projet de création de cette zone d’écopâturage conjointement avec l’association Vert le Jardin. Des moutons dans leur enclos depuis septembre Les jeunes ont fabriqué un enclos pour réceptionner deux moutons d’Ouessant. Les ovins ont été apportés par Hugo Martin, le berger de Vert le Jardin, et sont dans le pré depuis septembre. Le Semo est un service de la Sauvegarde de l’enfance qui s’adresse à 45 jeunes domiciliés dans le Pays de Brest. Ils ont de 15 à 21 ans et sont orientés par les juges pour enfants ou les services du conseil départemental. « La présence des animaux dans un service urbain permet également d’instaurer d’autres liens avec les jeunes, ainsi que pour les habitants du quartier », explique Myriam Le Doussal, responsable de service. Contact Semo, 15, rue Alexis-Clairaut, à Brest, tél....

Enfance – Des mesures pour mieux protéger


http://www.adsea29.org/blogv2/wp-content/uploads/2022/10/France-3-Bretagne-DEMOS-Présentation-milieu-ouvert-Sauvegarde-1.mp4 Extrait tiré du JT 19/20 sur France 3 Bretagne du lundi 26 septembre 2022 Vous pouvez aussi retrouver l’extrait de l’émission en replay sur France3 Bretagne : l’extrait se situe dans l’intervalle 00:12:08 à 00:14:16...

« On essaie d’éviter que les enfants soient placés » : à Morlaix, Demos accompagne jeunes et parents


Ouest-France Sarah HUMBERT. Publié le 04/10/2022 à 07h06 ​Ils sont là pour protéger les enfants. À Morlaix et autour, il existe deux services de protection de l’enfance. Reportage au sein de Demos (Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde). Ils sont l’un des maillons d’une grande chaîne, qui vise à protéger les enfants. À Morlaix, Demos (Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde), organisait, vendredi 30 septembre 2022, des portes ouvertes. À quoi sert ce dispositif ? Comment il fonctionne ? Pourquoi il existe ? On vous explique. Qu’est-ce que c’est, Demos ? Demos est un Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde, présent à Morlaix (Finistère). « C’est un dispositif qui intervient sur décisions du juge des enfants », explique Laurent Joué, responsable dans la structure. Dans le cas de problème constaté au sein d’une famille, Demos et les travailleurs sociaux sont donc sollicités, pour « vérifier et accompagner les compétences parentales ». Les enfants restent chez eux, avec leur famille, mais bénéficient d’un suivi. Comment ça se passe, concrètement ? À Morlaix, Demos assure par exemple la mise en place des AEMO, soit des« Actions éducatives en milieu ouvert, pour laquelle des travailleurs sociaux rencontrent les enfants et les familles toutes les trois semaines environ », poursuit le responsable. Il ajoute : « Plusieurs décisions sont possibles. » L’adaptation est en effet l’un des maîtres mots de ce milieu. « On intervient beaucoup à domicile, parfois à l’extérieur. On organise aussi des sorties, avec les enfants du service », explique Aurélie, éducatrice spécialisée. En moyenne, pour les AEMO dans le secteur couvert par Demos à Morlaix, chaque travailleur accompagne 28 enfants. C’est beaucoup. « On pourrait faire mieux, si on avait davantage de moyens », souffle le responsable. Quelles sont les problématiques des familles qui ont besoin d’un suivi ?...

Protection de l’enfance : des pros bien décidés à revoir leur image


Nouvelle étape pour les services de la protection de l’enfance, qui souhaitent communiquer davantage auprès du grand public, comme ici avec l’équipe du Safa de Morlaix entourée de la juge des enfants qui a ouvert ses portes vendredi 30 septembre. (Le Télégramme/Cécile Renouard) Demos et Safa, deux services de protection de l’enfance actifs jusqu’à Carhaix ont ouvert leurs portes, vendredi, à Morlaix. « Nous sommes là pour les enfants et pour soutenir les familles », assurent-ils. Ils l’admettent volontiers. Les services de protection de l’enfance font peur. Ou ont fait peur longtemps. Une image présente pour certains, dépassée pour d’autres mais qui a longtemps été associée à l’étiquette de « mauvais parents » ou encore de « retrait d’enfant ».« Mais, au contraire, nous sommes là pour les enfants et pour soutenir les familles. Un placement est en réalité très rare, corrige Stéphanie Guillemet, directrice adjointe du Dispositif éducatif de milieu ouvert de la sauvegarde (Demos), créé en 2009 et situé à Morlaix et du Service d’accompagnement des familles et des adolescents (Safa), installés depuis 2012 à Saint-Martin-des-Champs, deux gros services de protection de l’enfance (*). Et la professionnelle d’ajouter : « Dans le contexte actuel, avec une précarité grandissante, et des isolements plus nombreux, c’est très important que les familles sachent que nous sommes là aussi si elles sentent (elles-mêmes) avoir besoin d’aide. » 580 dossiers gérés par la juge des enfants Ce vendredi 30 septembre 2022, l’image, qui entoure les services de la protection de l’enfance, est adoucie par ces premières portes ouvertes. Il y a là des visages humains, souriants, tout le staff, composé d’éducateurs, de psychologues, de technicienne d’intervention sociale et familiale notamment, de direction et même de la juge des enfants en charge du secteur, Stéphanie Le Bouffos, qui gère « 580 dossiers sur le secteur de Morlaix, Landivisiau et Carhaix »....