La Sauvegarde 29 est lauréate du prix Atout Soleil. Qu’est-ce que ce prix représente pour votre association ? C’est très gratifiant. C’est une récompense pour notre équipe, car il y avait beaucoup de projets et c’est celui-ci qui fait partie des vingt retenus. Cela permet de reconnaître ce que les professionnels ont pu penser avec et pour les familles. Cela montre aussi que ce qu’on fait a du sens, et on voit bien que ça répond aux besoins actuels de la société. Vous avez répondu à cet appel à projet en mettant notamment en avant des ateliers innovants pensés par votre équipe, pouvez-vous en dire davantage ? Nous avons créé des ateliers expérimentaux pendant plusieurs années, intitulés « Tous des héros », à destination des enfants. Ils ont pour but, pendant trois heures, de travailler sur la libération de la parole vis-à-vis des violences intrafamiliales notamment. Cela leur permet aussi de mieux savoir gérer leurs émotions, de savoir comment réagir face à des situations de violence : s’adresser à une personne de confiance, la police, un médecin, un psychologue, etc. Ils ont porté leurs fruits et plusieurs associations nous demandent de l’aide pour créer la même chose aujourd’hui. Ce projet vous a aussi fait vous pencher sur l’aide aux parents ? Effectivement. On trouve que c’est super d’outiller les enfants, mais c’est aussi leur faire porter beaucoup de responsabilités. On s’est donc demandé comment donner des clés aux parents, tout en sachant que certains sont concernés par des mesures judiciaires. C’est donc plus difficile de les réunir dans des ateliers de groupe. C’est pour ça qu’on a pensé à réaliser des podcasts qui permettraient de recueillir et partager la parole. Comment vont s’organiser ces podcasts ? Nous en sommes encore aux prémices, mais on voudrait faire émerger la parole du côté...
Ils manifesteront à Rennes pour alerter sur « lafragilité extrême du système de santé et dessolidarités »
Ils pensent être au moins 400 présidents et directeurs bretons d’associations et de fondations oeuvrant dans le social, le médico-social et le sanitaire privé non lucratif, à la manifestation de ce jeudi, à Rennes, à l’appel de Soli-Ker Breizh. Plus quelques élus. Et certains membres, dans le Finistère, comptent interpeller la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, en visite ce jeudi dans le département. Les responsables de ces entités de l’économie sociale et solidaire tirent la sonnette d’alarme : comme tout le monde, ils sont touchés par l’inflation des coûts de l’énergie, de la construction, de l’alimentation… Les hausses de salaires également et la prime Ségur. Les financeurs (principalement l’Agence régionale de santé et les Départements) ne compensent que partiellement, étant eux aussi soumis à ces contraintes financières. Par ailleurs, les besoins concernent de plus en plus de monde et se complexifient, et coûtent donc plus cher. « Des aides sparadrap » « Que ce soit pour les personnes âgées, le handicap à tous les âges et la protection de l’enfance, les résultats financiers sont de plus en plus négatifs et les trésoreries fondent. Certains d’entre nous doivent fermer des services. Nous n’avons pas de perspective pour les années à venir. Les aides sont des sparadraps, des enveloppes ponctuelles », regrettaient ce mercredi matin, à Brest, les responsables d’une douzaine de structures qui emploient 7 000 professionnels dans le Finistère, pour quelque 26 000 personnes...
À Guipavas, l’Ites inaugure son espace ludothèque sur les troubles du spectre autistique
Le mardi 7 novembre 2023, des représentants de l’Ites, établissement de formation de La Sauvegarde situé à Guipavas, la directrice, des formateurs ainsi que les bibliothécaires ont accueilli des représentants du Rotary Club de Landerneau, ainsi que Jean-Luc Fourn. Ce dernier, il y a quelques mois, a parcouru à vélo les routes entre Landerneau et l’île de Ré avec une cause au cœur de ce défi : l’autisme. « Pour « Du cœur et des jambes pour les enfants autistes », j’ai fait 520 km, été accueilli dans 56 mairies et fait de très nombreuses belles rencontres. Une belle histoire qui se conclut par une très vive émotion de voir et d’inaugurer cet espace et de constater sa réalisation concrète », raconte Jean-Luc Fourn. Ainsi, pendant une semaine, avec de nombreuses étapes, Jean-Luc Fourn a sensibilisé et collecté des fonds, soit 5 000 €. La « zone bleue » avec du matériel théorique et ludique Cette somme a été reversée à l’établissement de formation pour la création d’un espace ludothèque dédié dans le centre de documentation, baptisé la « zone bleue ». Dans cette ludothèque, les étudiants, et notamment ceux inscrits pour la formation certifiante « Intervenir auprès des personnes avec troubles du spectre de l’autisme », pourront trouver du matériel aussi théorique que ludique. « Nous avons choisi de ranger le matériel de cet espace en fonction des pôles de compétences de la certification », indique Marianne Eliès, responsable de formations. Portes ouvertes les vendredi 17 et samedi 18 novembre Les premières portes ouvertes de l’Ites, pour cette année scolaire, auront lieu les vendredi 17, de 14 h à 18 h, et samedi 18 novembre, de 9 h à 13 h. Présentées sous la forme de journées du travail social et de la formation, elles...
Le Semo a fêté quarante ans de soutien à la jeunesse, à Brest
Jeudi 12 octobre 2023, à l’occasion de son quarantième anniversaire, le Semo (service éducatif en milieu ouvert) a organisé une après-midi portes ouvertes de 14 h à 18 h. C’est en 1983 que le Semo a été créé dans un appartement en plein centre-ville au 68, rue Galliéni. Dominique Mével en était le premier directeur alors que le service accueillait trente jeunes. En juillet 2020, le nombre de jeunes avait considérablement augmenté, avec pas moins de 45 adolescents et jeunes adultes de 15 à 21 ans. Le Semo comporte plusieurs missions, notamment celui d’apporter du soutien éducatif, psychologique et aussi matériel, afin de pallier des difficultés parfois cumulées d’ordre social, familial, comportemental, scolaire ou professionnel chez les jeunes. Le suivi éducatif, mis en œuvre, a pour objectif de prévenir les processus de désaffiliation et de rupture. Il vise également à maintenir un lien avec les jeunes en situation d’errance. Le Semo est une structure d’accueil bénéfique à bien des égards. « Ici, je fais de vrais repas sans m’inquiéter de l’addition. Cela m’a permis de me socialiser », confie Boris. Pour Léo, l’équipe encadrante du Semo a permis de lui redonner le sourire, de s’amuser. Des liens avec la Protection de l’enfance Le Semo accueille pour l’essentiel des jeunes connus des services de la Protection de l’enfance. Nombre d’entre eux ont déjà bénéficié de mesures d’aide éducative, notamment de placement. Les ados et adultes qui passent par le Semo sont essentiellement originaires du pays de Brest, 80 % sont issus de l’agglomération brestoise et 20 % des différentes communes alentour. À ce jour, la structure est composée d’un directeur, Ronan Elies, de six éducateurs, d’un éducateur technique, d’un technicien d’intervention sociale et familiale, d’un responsable de service et d’une secrétaire. Le Semo fait partie...
À Guipavas, 2 500 inscrits à l’ ITES cette année
En cette rentrée 2023, ce sont pas moins de 2 500 étudiants en formation continue ou initiale qui sont inscrits à l’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES), institut de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas. « Les formations sont réparties en différents pôles, qui comptent cinquante salariés permanents et environs 500 intervenants extérieurs », indique Hélène Guillamot, la directrice. L’établissement propose des formations initiales longues de deux à trois ans, au sein desquelles 360 jeunes sont inscrits. Ce sont les formations de moniteur éducateur, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants ou encore d’assistant de service social. « Pour ces diplômes, nous avons un taux de plus de 90 % de réussite, et nos jeunes diplômés sont déjà en poste », se félicite la directrice. Formation aux troubles du spectre autistique Du côté de la formation continue, l’ltes propose des validations des acquis de l’expérience ainsi que des formations certifiantes, en collaboration avec l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis). « Nous avons débuté avec la formation aux troubles du spectre autistique, et pour cette rentrée, la première promotion de la formation Exercer une mission de référent de parcours de santé -social, sera accueillie, indique Marianne Eliès, responsable de formations. L’établissement propose par ailleurs diverses formations destinées à des professionnels, comme celle d’assistant de soins en gérontologie, pour laquelle il est toujours possible de s’inscrire, d’analyste de pratiques, ou encore celle permettant l’accueil de stagiaires. Ces formations s’étalent sur des temps plus ou moins long, avec des programmes plus ou moins denses ». Rappelons que l’ITES est en lien avec la Sauvegarde de l’enfance, ainsi qu’avec des institutions comme les conseils départemental et régional, ce qui lui permet de connaître au mieux les...
Les jeunes des dispositifs médico-sociaux de la Sauvegarde de l’enfance ont fait du foot à Guipavas
Ce mardi 18 avril 2023, le complexe sportif de Kerlaurent, à Guipavas, accueillait, sur les deux petits terrains synthétiques, un regroupement de jeunes venus de trois Dispositifs Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (Ditep) du département : ces dispositifs médico-sociaux sont gérés par la Sauvegarde de l’enfance, association bien connue dans la commune par la présence de l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites). Venus de Brest, Morlaix et Quimper Ainsi, sur ces terrains habituellement utilisés par les jeunes de l’Amicale laïque de Coataudon, ce sont des jeunes de Brest, Morlaix et Quimper, ainsi que leurs éducateurs, qui ont passé une journée de pratiques sportives et ludiques autour du football : « Nous avons aujourd’hui avec nous une trentaine de jeunes souffrant de troubles psychiques : le but de la journée, c’est la cohésion dans une pratique commune. Nous allons mélanger les jeunes des trois structures pour qu’ils fassent des matches de football. C’est un vrai plaisir pour eux de se retrouver ceci grâce à l’ALC, qui a accepté notre présence aujourd’hui », expliquent Romain Léost, éducateur sportif, et Alex Jézéquel, éducateur spécialisé. Focus sur le sport adapté C’est la première fois que ces trois structures se retrouvent pour ce type d’événement mais tous espèrent que cela se reproduira chaque année. Durant la journée, les jeunes auront aussi pu bénéficier d’une intervention des animateurs de la Fédération française du sport adapté, à l’abri du vent, sous les barnums prêtés par la mairie de Brest. Cette présentation avait pour but de faire connaître les projets mis en place en matière de sport...