Ils manifesteront à Rennes pour alerter sur « lafragilité extrême du système de santé et dessolidarités » Nov30

Ils manifesteront à Rennes pour alerter sur « lafragilité extrême du système de santé et dessolidarités »

Ils pensent être au moins 400 présidents et directeurs bretons d’associations et de fondations oeuvrant dans le social, le médico-social et le sanitaire privé non lucratif, à la manifestation de ce jeudi, à Rennes, à l’appel de Soli-Ker Breizh. Plus quelques élus. Et certains membres, dans le Finistère, comptent interpeller la ministre des Solidarités et des Familles,
Aurore Bergé, en visite ce jeudi dans le département.

Les responsables de ces entités de l’économie sociale et solidaire tirent la sonnette d’alarme : comme tout le monde, ils sont touchés par l’inflation des coûts de l’énergie, de la construction, de l’alimentation… Les hausses de salaires également et la prime Ségur. Les financeurs (principalement l’Agence régionale de santé et les Départements) ne compensent que partiellement, étant eux aussi soumis à ces contraintes financières. Par ailleurs, les besoins concernent de plus en plus de monde et se complexifient, et coûtent donc plus cher.
« Des aides sparadrap »
« Que ce soit pour les personnes âgées, le handicap à tous les âges et la protection de l’enfance, les résultats financiers sont de plus en plus négatifs et les trésoreries fondent. Certains d’entre nous doivent fermer des services. Nous n’avons pas de perspective pour les années à venir. Les aides sont des sparadraps, des enveloppes ponctuelles », regrettaient ce mercredi matin, à Brest, les responsables d’une douzaine de structures qui emploient 7 000 professionnels dans le Finistère, pour quelque 26 000 personnes aidées.