S.O.S Villages d’enfants et la C.N.A.P.E s’engagent pour une prise en considération effective des droits de l’enfant. Déc02

S.O.S Villages d’enfants et la C.N.A.P.E s’engagent pour une prise en considération effective des droits de l’enfant.

CNAPE

 

 

Le 20/11/2014

SOS Villages d’Enfants et la CNAPE

s’engagent pour que les droits de l’enfant soient effectivement pris en
considération dans le cadre de la protection de l’enfant en France

SOS Villages d’Enfants et la CNAPE partagent le constat que les droits de l’enfant ne sont pas encore suffisamment connus et mis en œuvre en France, et que leur intégration au sein des politiques publiques, particulièrement dans le cadre de la protection de l’enfance, tarde à être effective. Si ces deux associations se réjouissent de la signature par la France du troisième protocole de la Convention des droits de l’enfant prévue en ce jour symbolique de sa 25ème année, elles estiment que d’autres avancées sont nécessaires, et que la concomitance de cet anniversaire et des réflexions en cours, nationales et internationales, constituent un contexte propice.

De l’expertise d’un groupe de travail, réunissant la CNAPE, SOS Villages d’Enfants et une représentation du Défenseur des droits, et des réflexions menées au sein du réseau européen Eurochild, ont résulté diverses propositions pour favoriser la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant, dans le cadre de la protection de l’enfance, visant à :

> Sensibiliser les acteurs à l’existence d’instruments internationaux peu connus en France;

> Affirmer le positionnement de la France dans les instances internationales et européennes, et développer l’implication française dans les réflexions qui y sont menées ;

> Mieux intégrer, dans le cadre légal, les droits de l’enfant et en particulier celui de sa participation ;

> Renforcer la formation aux droits de l’enfant des divers professionnels œuvrant pour la protection de l’enfance.

Sur ce dernier point, nos deux institutions ont décidé de poursuivre leur action en apportant concrètement leur contribution à la formation des professionnels de la protection de l’enfance, avec le soutien de la Commission européenne.

Nous espérons que l’ensemble des réflexions en cours dans notre pays impulsera une dynamique de promotion des droits de l’enfant et d’implication dans les travaux européens et internationaux, afin que ces droits se diffusent et deviennent effectifs.