Dimanche 5 juin, le foyer Ty Ar Gwenan situé parc de Kerlaouen à Lesneven, accueillait une soixantaine de personnes autour d’un barbecue festif et amical. Les éducateurs avaient, en effet, convié tous les « anciens » jeunes à une grande fête. Nombreux sont ceux qui ont répondu à l’invitation et c’est dans une ambiance décontractée et sympathique que s’est déroulée cette journée de retrouvailles. Il est à noter que les plus anciennes (que des filles à l’époque) ont quitté l’établissement depuis plus de 25 ans. Accompagnés de leurs conjoints et de leurs enfants, tous ont retrouvé la chaleur du foyer et étaient très heureux de se remémorer les bons moments passés à Ty Ar...

Le 17 mai 2016, à Quimper, en fin de matinée, à l’invitation de la Présidente du Conseil départemental du Finistère, Madame Nathalie SARRABEZOLLES, Monsieur Roger ABALAIN, Président de la Sauvegarde de l’Enfance, de l’Adolescence et des Adultes du Finistère (ADSEA 29) se retrouvaient pour signer le second Contrat Pluriannuel d’Objectif et de Moyens (CPOM) d’une durée de trois ans.   Étaient présents également à cette signature, le Vice-président en charge de la commission « Solidarité, Enfance et Famille » ainsi que les membres du Bureau, les Directions des services de Milieu Ouvert de l’ADSEA 29 et les membres de la Direction Enfance et Famille du département. Les deux présidences se sont félicitées de cette signature qui marque l’aboutissement d’un long travail de concertation au service des familles et des enfants dans le cadre de la protection de l’enfance de notre département.                                                                                       ...

En suivant le lien ci-dessous, → retrouverez l’article paru dans le journal hebdomadaire « Côté Quimper » – Semaine du 10 au 16 février : ″Le REPIS aide des jeunes en...

Chaque année après le Conseil d’Administration, l’Association invite ses membres, les administrateurs et l’ensemble des professionnels de l’Association au siège de l’Association. C’est le Président, M. Roger ABALAIN, qui présente au nom de l’Association, les vœux. Dans son propos, il a souhaité que l’année 2016 soit « lumineuse et apaisée ». « Je le souhaite bien sûr pour l’Association, pour chacune et chacun d’entre vous, pour vos proches, et aussi pour nos concitoyens et particulièrement pour celles et ceux pour lesquels 2015 a été dramatiquement « sombre et violente » ». Le Président a rappelé que, pour l’Association, l’année 2015 qui a pu donner « l’impression d’une année particulièrement difficile, aura été… une année plutôt marquée par des réalisations positives ». Il a notamment cité : « la concrétisation du projet immobilier », « l’intégration du Foyer Ty Ar Gwenan », « la signature du CPOM avec l’ARS pour l’ITEP et le CMPP », « la concrétisation de notre partenariat au Maroc pour un 3ème lieu de séjour de rupture », « les conclusions et synthèses satisfaisantes de l’évaluation externe des services et établissements sociaux et médico-sociaux… » S’adressant aux professionnels et administrateurs, il a précisé : « … L’activité associative a été dense et a mobilisé votre temps, vos compétences, pour engager ou mener à leurs termes un certain nombre d’autres chantiers : le bénévolat d’intervention, la révision des textes associatifs, la négociation, toujours en cours, d’un nouvel accord sur l’aménagement du temps de travail, la mise en place, le 14 octobre 2015, du comité associatif de l’évaluation continue de la qualité des prestations que nous délivrons auprès de nos usagers, la relance de Solida’Cité avec l’organisation de la journée de décembre et la promesse de coopérations nouvelles autour, notamment, d’un dispositif de concertation pour mutualiser des achats, et la sollicitation de l’ITES pour accompagner la mise en place coordonnée de formations…...

Rentrée des étudiants et élèves à l’ITES de Guipavas… La rentrée a eu lieu le jeudi 3 septembre 2015 dans le grand amphithéâtre de l’Institut pour le Travail Éducatif et Social www.ites-formation.com sur le site de Guipavas. Plus de 130 étudiants et élèves ont choisi de suivre une formation en travail social afin d’obtenir en un, deux ou trois ans, en fonction du cursus suivi, un diplôme ou certificat : d’assistant(e) de service social, d’éducateur(trice) spécialisé(e), d’éducateur(trice) technique spécialisé(e), de moniteur(trice) spécialisé(e) d’auxiliaire de vie sociale, d’aide médico-psychologique, de Caferuis (Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Encadrement et de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale). Cet accueil a été l’occasion pour Roger ABALAIN, Président de la Sauvegarde de l’Enfance, de l’Adolescence et des Adultes du Finistère, dont l’ITES est l’un des établissements, de présenter l’association et ses missions et de mettre l’accent sur la place du stage dans les formations en travail social. Catherine HURTAUD, la directrice de l’ITES a insisté auprès des futurs travailleurs sociaux sur les règles du bien vivre ensemble en formation. La matinée s’est terminée par une présentation du fonctionnement de l’institut faite par l’adjoint de direction en charge de formations initiales, Eric...

L’insertion sociale et professionnelle des jeunes majeurs est-elle possible ?     Le 5 mai dernier, la Sauvegarde de l’Enfance, de l’Adolescence et des Adultes du Finistère (l’ADSEA 29) organisait dans son centre de formation pour les acteurs du travail social (l’ITES) une journée d’étude autour de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes majeurs sortant du dispositif de la protection de l’enfance. En effet, de nombreuses études, des communications et des travaux de recherche viennent illustrer de façon assez dramatique, que bénéficier d’un soutien et d’un suivi dans le cadre de la protection de l’enfance, n’assure et ne garantit pas naturellement une insertion sociale et professionnelle des mineurs suivis par la protection de l’enfance parvenus à l’âge adulte. Des dispositifs existent et sont prévus par la loi, des initiatives sont à l’œuvre, mais les constats demeurent accablants, les jeunes adultes issus de la protection de l’enfance éprouvent nombre de difficultés lorsque leur choix de vie ou leur choix professionnel ne rentrent pas dans la temporalité de ces dispositifs. À y regarder de plus près, on peut s’interroger et se demander si l’ensemble de ces dispositifs est pensé pour venir en réponse aux besoins des jeunes majeurs à un moment crucial pour eux, ou bien s’il revient à ces jeunes majeurs de s’adapter aux limites de ces dispositifs censés être pensés pour eux. Pourquoi cette interrogation aujourd’hui ? Pour la simple raison que les mécanismes censés permettre cette insertion sociale et professionnelle sont grippés. Là où tout devrait être simple et en faveur de ceux pour qui cela est prévu, il apparaît, à la lumière de nombreuses contributions, que tout est compliqué ; ce à quoi se confrontent nos jeunes majeurs, laisse des traces profondes lorsque les dispositifs ne leur viennent pas en aide. Il est difficile...